dimanche 27 mars 2011

La flotte perdue (the lost fleet) de Jack Campbell - T5 (acharné) et T6 (victorieux)


Quatrième de couverture =  Elle en a fait du chemin, la flotte perdue, depuis la cata­s­trophe qui s’est abattue sur elle dans le système mère des Mondes syndiqués et depuis que le capitaine Geary en a pris le commandement. La voici désormais à trois sauts du territoire de l’Alliance. Pour la première fois le bout du tunnel est en vue.
Mais, en même temps que le retour cesse d’être une chimère, la peur de tout perdre s’accroît. Car la flotte ramène avec elle la révélation de la menace extraterrestre et du danger que les portails de l’hypernet font courir à l’humanité. Et devant la nécessité de réagir vite et fermement se glisse la tentation du coup d’État militaire.
À l’issue de ce cinquième roman, la flotte sera revenue chez elle ou ne sera plus.


Quatrième de couverture = Mission accomplie. « Black Jack » Geary a réussi l'impossible : ramener la flotte perdue chez elle près avoir infligé à l'ennemi une succession de défaites. C’est en héros qu’il est revenu.
Un héros dont le Sénat de l’Alliance se méfie. Son objectif prochain ne sera-t-il pas de s’emparer du pouvoir ? Que faire de lui ? Geary, pour sa part, estime les conditions réunies pour mettre un terme à la guerre qui ravage l’humanité depuis un siècle ; et il y a urgence car aux frontières des mondes syndics guette une menace inconnue.
Si les moyens lui en sont accordés, c’est donc un retour décisif au cœur des territoires syndics qui l’attend, ainsi, peut-être, qu’une première confrontation directe avec les mystérieux aliens.
Victorieux clôt le cycle de La flotte perdue , désormais un pic du space opera militaire. Et la romance contrariée de son héros y trouvera peut-être aussi son compte.

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La lecture du tome 5 reste très excitante alors que la flotte approche de l'espace de l'alliance. Bien que moins rythmé, le tome 6 voit le héros mettre un terme final à la guerre en retournant combattre l'ennemi dans l'espace Syndic en tant qu'amiral de la flotte. Il clôt ainsi de façon satisfaisante cette saga, tout en lançant dans l'ombre la menace extra-terrestre. Il apporte également une conclusion à la chaste passion du héros pour son second - par un mariage. Une histoire amoureuse somme toute très américaine (1)... Trop peut-être ?

Un mot sur la religion, très présente dans cette série : elle emprunte à  les membres de l'alliance invoquent  "les vivantes étoiles" et se rendent dans les parloirs des vaisseaux spatiaux pour parler à leurs ancêtres. L'auteur brosse une foi à mi-chemin d'un monothéisme (les étoiles vivantes prises globalement) et une pratique personnelle (les ancêtres sont censés veiller sur leurs descendants et leurs apporter inspiration) calquée sur les dieux lares de la Rome antique.

Au final, pour conclure sur cette série (Voir T1 T2 T3 T4), elle remplit tout les critères du cahier des charges d'un space opera qui se respecte et fera passer un excellent moment au lecteur amateur du genre (guilty pleasure & page turner).

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Emergence !

A vous maintenant

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