jeudi 30 décembre 2010

La flotte perdue (the lost fleet) de Jack Campbell - T2 Téméraire


Quatrième de couverture = Débordé par la puissance de feu des Mondes syndiqués, le légendaire capitaine « Black Jack » Geary poursuit son dangereux repli à travers l'espace ennemi. « Ressuscité des morts » au bout d'un siècle d'animation suspendue et rendu à la flotte de l'Alliance, il tente désespérément de la ramener au bercail avec son précieux trophée, la clef de l'hypernet du Syndic, qui est aussi celle de la victoire...
La flotte ne comptait pas s'attarder dans le système en déshérence de Sutrah, mais c'était avant d'apprendre qu'il hébergeait des milliers de prisonniers de guerre.
Dont le flamboyant capitaine Francesco Falco, autrefois adoré des médias et des foules, adulé par ses troupes, privé de combats et de gloire par vingt ans de captivité.
Héros contre héros, « Black Jack » contre Falco le « battant », un duel d'influence se prépare au sein de la flotte. Le plus grand danger désormais ne vient-il pas de l'intérieur ? 

Le tome 2 de la flotte perdue entre les mains, nous reprenons la saga de Geary, commandant d'une flotte en fuite dans l'espace des syndics, mondes de l'ennemi : l'arrivée sur un système comportant un camp de prisonniers de l'alliance va l'amener à organiser leur sauvetage et récupérer des problèmes avec le capitaine Falco, héros réputé et accessoirement "va-t-en guerre" sans prudence. Jack Campbell revient ainsi sur la figure du héros dans l'armée (après avoir fait confronter Geary avec son propre mythe) : la morale est claire, le héros charismatique sans conscience de la responsabilité de ses actes amène au désastre.

Le roman reste un "page turner", comme disent nos amis les américains et l'œuvre tourne plus vers la saga d'aventure dans le cadre du space opéra que vers la complexité recherchée par d'autres auteurs*... Et c'est tant mieux car le voyage reste très plaisant, malgré une couverture française...assez peu accrocheuse (1).
 

A noter : certains lecteurs dans leurs critiques estiment que l'auteur aurait le cul entre deux chaises, oscillant entre pacifisme et militarisme (2). La raison est toute simple : le propos de ce roman d'aventures n'est pas de prendre parti ou de de développer une théorie sur les conflits. Il évite aussi le manichéisme car il se trouve enrichit d'une expérience, celle de l'armée américaine que connaît l'auteur.



Echelle d'intervention dans l'univers = majeure (on sauve notre civilisation).
Histoire = A (très sympathique).


* tel que Iain Banks

(1) le modèle du dessin du héros ne serait-il pas... Maurice G. Dantec ?
(2) une petite recherche google permettra de retrouver les textes en question, mais on peut grosso modo dire que le space opéra "militaire", sous division éminemment artificielle du space opéra (Alors "l'usage des armes" serait aussi un space op militaire ?) est traversé par une question existentielle : classer les auteurs entre faucons et pacifistes.

Site personnel de l'auteur.
Maj/Update : 10/01/2011

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