mardi 8 novembre 2016

the magicians

Une affiche parfaitement calibrée...

Synopsis wiki : Quentin Coldwater, jeune adulte en marge du monde, est depuis son enfance attiré par la magie. Il se réfugie dans la lecture de ses romans préférés Fillory et effectue des séjours en hôpital psychiatrique. Il découvre qu'il est un magicien. Invité à passer des tests d'admission en compagnie de son amie Julia, il est admis à Brakebills, une université protégée du reste du monde qui forme en secret de futurs magiciens.
Quentin va, avec l'aide de ses nouveaux amis Alice, Penny, Margo et Elliot, entrer dans une histoire qui le dépasse. Des forces maléfiques vont s'abattre sur eux. Il pourra sortir de certaines situations grâce à sa connaissance des romans de son enfance. Pendant ce temps, Julia, la meilleure amie de Quentin, qui a échoué aux tests d'admission de Brakebills, retrouve la mémoire qui lui avait été effacée. Elle n'aura de cesse de vouloir apprendre la magie en suivant son propre chemin. Un chemin obscur et dangereux qui pourrait la mener à sa perte..

Quand Harry Potter rencontre la Ivy League américaine, cela donne The Magicians : une série totalement calibrée pour les teenagers, véhiculant - version US - tous les clichés de la mixité, du groupe ethnique aux mœurs sexuelles (homo, hétéro, bi, fricotages avec des dieux anciens...).

La série pourrait même être un modèle en matière de clichés avec une réalisation propre (avec du budget), en alternant comme elle le fait les moments sérieux - romantiques - teens (scène évocatrice s'arrêtant juste avant le 3615 Ulla) - WTF (gags potaches d'université version soft).

Et si j'ai commencé par regarder The magicians, c'était pour meubler - façon binge drinking - une période de désœuvrement. 

Au début, la série m'a fait beaucoup rire avec ces clichés visuels et narratifs mentionnés plus haut, puis, en progressant, l'histoire m'a surpris plus d'une fois, avec des thématiques bien intégrées du fantastiques ( - attention spoiler - "le passage de l'autre côté du miroir", la dualité de réalité, la manipulation du temps, la maison hantée, par exemple). 

Cela m'a parfois évoqué de loin, Avance rapide de michael marshall smith et Le pays du fou rire de Jonathan Carroll.

Lev Grossman, l'auteur du roman originel dont serait adaptée cette série, me semble bien connaître les mécanismes de ce genre d'histoire et les manipuler - plus que malmener - avec une certaine intelligence.

Alors à  voir ? Si vous ne détestez pas ce genre d'histoires...

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