mercredi 18 février 2015

Pour quelques films de plus...

N'ayant pas eu le temps d'en faire des chroniques complètes, voici un bref compte rendu de ces quelques films :

# Fight Club de David Fincher (1999) : 

J'ai profité d'un moment de libre pour revoir l'adaptation au cinéma de David Fincher après avoir lu le livre de Palahnuik. La transposition est excellente, avec sans doute quelques différences. En matière de divergences, le réalisateur s'est notamment fait plaisir avec le passage à l'acte de la scène finale.

Le film comporte quelques scènes signifiantes, parfois très rapides, qui nécessitent vraiment de le voir au moins deux fois pour lui donner tout son sens. Les acteurs - dont Brad Pitt et Edward Norton - sont tous excellents. Ce film n'a pas pris une ride.




# 12 hommes en colère (twelfe angry men) de Sydney Lumet (1957) :  

Un huis clos que l'on ne présente plus avec une thématique qui, malheureusement, reste toujours d'actualité.

Aux États-Unis, douze jurés doivent statuer sur la culpabilité d'un jeune homme accusé de parricide. S'ils le déclarent coupable, c'est la peine capitale qui l'attend. 11 sont persuadés de sa culpabilité. Le douzième a un doute.

Adapté d'une pièce de théâtre de Reginald Rose (1953), le film , plaidoyer contre la peine de mort, montre également l’ambiguïté et le poids d'une décision prise par un jury populaire : elle se compose de motivations qui peuvent être bien différentes de l'objet de la décision. La dépersonnalisation de cette décision est d'autant plus terrible que le résultat sera l'application de la peine capitale.

Sydney Lumet installe une atmosphère particulière dans ce film, très marqué par le théâtre avec la règle classique des trois  unités. On souffre avec les acteurs dans ce lieu unique et étouffant où  sous une chaleur écrasante, la ventilation est en panne. Les acteurs sont très bons dans leur rôle et ils doivent en "dire beaucoup" sur leurs caractères et motivations en peu de temps, au premier titre Henri Fonda.



# Plan Man, une comédie romantique coréenne de Seong Si-heub :








Trailer international :




Cette comédie romantique met en scène la rencontre d'un couple improbable, pour les personnalités bien distinctes qui le composent. Le film va même plus loin avec un homme ayant une névrose obsessionnelle/un trouble obsessionnel compulsif, rendant sa vie sociale plus compliquée : Han Jung-seok (joué par Jung Jae-young) ne peut s'empêcher de tout planifier et de vivre comme une horloge. La rencontre fortuite avec Yoo So-jung (jouée par Han Ji-Min), va tout chambouler...

A ce titre il évoquera éventuellement "Pour le pire et le meilleur" avec Jack Nicholson. Mais si ce dernier commençait fort, il s'endormait ensuite dans une comédie sentimentale américaine classique.

Plan man est à la fois plus sage en réalisation, mais bourré de petites trouvailles (comme cette psy qui se met à craquer aussi devant ses patients), de chansons créées pour l'occasion.






Il y a bien un excès de pathos avec la scène du flash back qui s'attarde sur le passé du héros et permet de mettre en lumière les origines de sa névrose... Mais une fois cette scène passée, nous retrouvons un rythme agréable pour cette comédie d'une certaine douceur.

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