mercredi 19 mars 2014

Terminator 1



Terminator (The terminator) est un film réalisé par James Cameron (date de sortie 1984). A l'époque, il reçoit un bon accueil du public et de la critique, jusqu'à devenir un film culte.

Pour la petite anecdote personnelle, lors de sa diffusion à la TV française, je me souviens que tout le monde en parla dans la cours de récré le jour suivant. Nous nous divisions en deux camps : ceux qui avaient pu le voir et les autres. Les premiers racontant aux deuxièmes l'histoire... Je pourrais enfin le voir quelques années plus tard... Et encore plus tard, pendant le lycée tout le monde parlera de la sortie prochaine de Terminator 2. Mais ceci est une autre histoire. Avec l'envie de confronter la réalité avec mes souvenirs, j'ai sauté sur l'occasion quand on a proposé de me le prêter.


Synopsis : A Los Angeles en 1984, un Terminator, cyborg surgi du futur, a pour mission d'exécuter Sarah Connor, une jeune femme dont l'enfant à naître doit sauver l'humanité. Kyle Reese, un résistant humain, débarque lui aussi pour combattre le robot, et aider la jeune femme... (Allociné).

Un être inquiétant est transporté dans le passé. Nous découvrons bientôt qu'il est chargé de trouver une personne appelée Sarah Connors dans la ville de Los Angeles et de la tuer : elle serait la mère de John Connors, le libérateur, celui qui aurait appris aux humains survivants à un holocauste nucléaire à combattre les machines qui se sont retournées contre l'humanité. Ce que nous apprenons sur le futur, c'est de la bouche de Kyle Reese, envoyé à son tour dans le passé pour protéger Sarah du Terminator, un cyborg surpuissant. Mais pourquoi envoyer quelqu'un dans le passé ? Les humains seraient en train de gagner la guerre contre les machines.

Nonobstant le fait que l'histoire se passe pour l'essentiel dans les années 80 (ah les coupes de cheveux de l'époque et les grosses boites faisant office de répondeur téléphonique), le film a bien vieilli.

Les effets spéciaux, conçus par Stan Winston, sont très bien rendus, que ce soient les scènes du futur ou du terminator (le visage abimé ou le squelette de métal). Ils passent bien le passage du temps et m'apparaissent comme moins froids que ceux réalisés plus tard sur ordinateur.

Les quelques scènes "un peu gore" appuient la dangerosité du Terminator.

Le scénario joue déjà sur un "raisonnement" circulaire : le futur John Connors qui sera l'artisan de la victoire est en quelque sorte généré par l'intelligence artificielle Skynet, ennemie de l'Humanité.

Aussi, j'ai passé un bon moment. Mais ce qui m'a frappé dans cette nouvelle séance, c'est la lecture "mythologique" que l'on pourrait faire, à l'instar des anciennes légendes grecques :

Skynet, créature des hommes serait coupable d'hybris en voulant "tuer littéralement" le père créateur (l'humanité)... Il envoie une de ses créatures dans le passé pour tuer Sara Connors, mais c'est cet envoi dans le passé qui va "créer John Connors".... Il génère donc sa propre némésis...

4 commentaires:

  1. Les effets spéciaux ont forcément quand même un peu vieilli (notamment sur l'animation du cyborg), mais quelle tension ! Quelle présence de Schwarzenegger ! Un grand film !

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  2. ^o^ J'ai apprécié l'animation du cyborg pour ce qu'elle avait de désuet. Mais un grand film, certainement. J'ai sur le feu le T2 pour bientôt...

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  3. Tiens j'avais pas pensé à la mythologie grecque, c'est pas faux ! Et puis cette fin, j'en ai toujours des frissons !

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  4. Mes premiers livres de "littératures de l'imaginaire" furent de la mythologie... Sans doute une des raisons pour lesquelles je suis très sensible à Zelazny peut-être...

    La notion de "destin" me semblait très présente. Mais cela arrive souvent comme une fatalité quand on manipule les voyages dans le temps (sans le secours des univers parallèles)... Une moire derrière chaque épaule...

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