mercredi 5 mars 2014

Nazo no tenkousei, le mystérieux étudiant transféré




Il m'arrive souvent de regretter que certaines oeuvres en japonais ne soient pas traduites ou sous-titrées. Nazo no tenkôsei fait partie de celles-là.  La nécessité d'en faire une chronique est une question qui me traverse toujours, devant la probabilité d'une traduction, mais cette fiction est un véritable coup de coeur. Elle dévoilera quelques spoilers... Les japonisants, attention !
Le mystérieux étudiant transféré est avant tout un roman de YA de Mayumura Taku (1934-) édité en 1972, puis une adaptation au cinéma (1998) avant de devenir une série télévisé sur TV Tokyo.


Synopsis : Iwata Koïchi (Nakamura Aoi) et Kagawa Midori (Sakurai Minami) sont des lycéens en première au lycée Tozaiyama. Un jour, alors qu'ils rentraient de l'école, ils découvre une étoile filante traversant le ciel. Le jour suivant, Midori voit un visage lumineux à l'école et tout le monde commence à parler de fantôme. A ce moment, un mystérieux étudiant, appelé Yamazawa Norio (Hongo Kanata) est transféré dans leur lycée et semble habiter juste à côté de l'appartement de Koichi. des choses étranges commencent à se passer autour de Koichi quand Norio apparaît. La raison et le but de l'arrivée de Norio dans ce monde est graduellement révélée.

Texte source : wikidorama

Si le premier épisode semble banal avec ses scènes d'exposition, à part une éventuelle arrivée sur terre d'ET, la série se révèle par touches graduelles : l'étrange étudiant serait il un alien ou autre chose ?
Bientôt, le deuxième épisode commence à poser le  cadre avant les enjeux : n'y aurait-il pas des terres parallèles ?
Nous découvrons bientôt que Norio (mais qui est-il) vient d'un monde parallèle qu'il nomme D8 et celui où nous nous trouvons est le D12. Quelques remarques suscitent un malaise : ici personne n'a entendu parler de Chopin et Asimov a été uniquement un écrivain de science fiction. Sur quel Terre sommes nous ?

Si le monde d'où vient Norio possède une avancée technologique non négligeable, il n'est pas pour autant accueillant, rendu pratiquement inhabitable à la suite d'une guerre (post-apocalyptique pourrait-on dire). Cela est très bien représenté par la traversée des voyageurs qui en arrivent, à la suite de Norio,  vêtus d'une gangue de boue et s'émerveillent avec beaucoup de tristesse des étoiles, de la pluie ou du vent. Ils doivent aussi se prémunir contre les UV de ce monde, bien loin de leur terre crépusculaire.
Les agissements de Norio, venu chercher certaines choses sur ce monde, progresseront progressivement jusqu'à ce que se dévoilent également des adversaires.
Koichi et Midori en apprendront petit à petit sur leur mystérieux camarade, jusqu'au dénouement final.

Le casting est bon : les acteurs sont à leur place dans leur rôle, sans surjeu car la banalité de la vie met bien mieux en valeur le mystère des situations qui viennent dérégler le quotidien. En un sens la progression du scénario emprunte un peu au fantastique. Le réalisateur réussit à susciter une atmosphère un peu stressante dans laquelle un je ne sais quoi de tristesse se mêle. L'image est belle et les effets spéciaux, peu nombreux et issus de l'informatique appuient, sans en imposer, l'histoire.

Une réussite.








 La publicité pré-diffusion. Le monde présenté ici est il le D8 ou le D12. Que risque ce dernier ?

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