Ce dessin animé japonais, je l'ai vu il y a longtemps en famille lors de sa première diffusion en 1988 sur la Cinq. Je ne gardais qu'un souvenir nébuleux d'une histoire se passant dans le milieux du théâtre. L'ami wiki nous apprend qu'il y a eu 2 DA et un dorama adaptés du manga original. Le prêt du DVD box par un ami sera l'occasion de réviser ce classique.
Kitajima Maya (Laura) est une jeune fille d'un milieu pauvre, passionnée par le
théâtre. Tsukikage Chigusa défigurée il y a longtemps suite à un accident sur scène, la
fabuleuse actrice de la déesse écarlate - une pièce réputée difficile -,
trouve en Maya un successeur potentiel et la prend dans sa troupe "Tsukikage".
L'auteur de la pièce la déesse écarlate, est le père de Masumi Hayami, président de la société de production"Talents". Ébloui autrefois par le jeu d'actrice de Tsukikage Chigusa, il lui céda tous les droits : à elle de trouver l'actrice capable de jouer un jour cette pièce.
Masumi Hayami semble un producteur intéressé uniquement par le succès de ses poulains et prêt à tout pour obtenir le droit de faire jouer la fameuse pièce ..... Mais en secret il encourage Maya sur le chemin du théâtre en lui envoyant des bouquets de roses pourpres accompagnés d'un mot d'encouragement de "ton fan" ou en payant ses études ou l'opération de Tsukikage Chigusa...
Maya aura à affronter Ayumi Himekawa fille d'un producteur et d'une actrice, qui a tout pour elle et joue à la perfection... Cependant, Maya, fille ordinaire qui se révèle sur scène grâce à sa passion pour le théâtre, brille sans doute par une certaine originalité.
L'oeuvre est l'occasion de découvrir de nombreuses pièces de théâtre jouées dans l'histoire comme Takekurabe d'Ichiyô Higuchi ou Miracle en Alabama de William Gibson
Au final "glass no kamen" ("le masque de verre" que portent tous les acteurs) est une œuvre de grande qualité, bien rythmée, que l'on aurait tort de dédaigner... Le dessin animé s'achève sans répondre à toutes les questions, ce qui est sans doute préférable et laisse libre cours à l'imagination du spectateur.
Parallèle : on retrouve ici une figure prégnante dans la fiction japonaise, l'opposition entre une personne effectivement douée en tout et venant d'un milieux prédisposé, avec une personne moyenne mais qui par la force de son travail et sa passion va égaler ou voir dépasser la première (cf sasaki kojiro et Miyamoto musashi chez Eiji Yoshikawa).
Je sais pas si tu avais vu la vidéo du Joueur du Grenier lorsqu'il parle de cette série, c'était assez rigolo ^^
RépondreSupprimerNon, je ne connaissais pas. Je vais jeter un coup d'oeil à ces vidéos.
RépondreSupprimerJe viens de regarder la vidéo... Les VF des dessins animés sont atroces (rires - j'ai l'habitude de voir les VO)... Et la chronique du joueur du grenier est amusante.
RépondreSupprimer