dimanche 7 juillet 2013

Fight club de Chuck Palahniuk



Quatrième de couverture = Laisse-moi te parler de Tyler. Tyler dit : les choses que tu possèdes finissent toujours par te posséder. C’est seulement après avoir tout perdu que tu es libre de faire ce dont tu as envie. Le fight club t’offre cette liberté. Première règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club. Deuxième règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club. Tyler dit que chercher à s'améliorer, c’est rien que de la branlette. Tyler dit que l’autodestruction est sans doute la réponse.» Métaphore acide et jubilatoire d’un monde au bord du chaos, perdu faute de révolution, Fight Club a été porté à l’écran en 1999 par David Fincher, le réalisateur de Seven et Alien 3. Le DVD du film est édité par Fox Pathé Europa.

Fight Club est sans doute un incontournable de la fin des années 90- début 2000. Sans avoir lu le livre à cette époque, le film fut réellement surprenant et original... Il me faudra attendre des années avant de me mettre à lire l'auteur.  

Bien que certaines différences existent entre le roman et le film, elles ne sont pas de nature à dénaturer l'essence de l'oeuvre. Ce qui suit va sans doute spoiler un max si vous n'avez pas encore ni lu le livre ni vu le film, vous êtes prévenus.

Fight club est l'histoire d'une révolte des "gens moyens" étouffés par la société de consommation qui uniformise, une révolution principalement masculine dans une société dite féminisée où la figure du père, modèle, a disparu. La seule solution entrevue est l'autodestruction (une remise à zéro ?).

Le livre est excellent et le style percutant. Les extraits qui suivent parlent pour eux même...



"On achète des meubles. On se dit : ce sera le dernier canapé dont j'aurais besoin de toute mon existence. On achète le canapé, et pendant quelques années on se satisfait du fait que, quoi qui puisse arriver, au moins on a réglé le problème du canapé . Et ensuite le bon service de table. Ensuite le lit parfait. Les rideaux. Le tapis. Ensuite on se trouve pris au piège de son adorable nid d'amour, et les choses qu'on possédait, ce sont elles qui vous possèdent maintenant."

"Délivre moi du mobilier suédois.
(...)
Puis-je n'être jamais complet.
Puis-je n'être jamais satisfait.
Puis-je n'être jamais parfait.
Délivre-moi, Tyler, de n'être jamais parfait et complet."

"Peut-être que l'amélioration de soi n'est pas la réponse. Tyler n'a jamais connu son père. Peut-être que la réponse c'est l'autodestruction."

"Peut-être n'avions nous pas besoin de père pour nous parachever"



" Ce que tu finis par faire (...), c'est que tu passes ta vie à te chercher un père et à chercher Dieu. "
" tyler avait sa théorie là-dessus, à savoir attirer l'attention de Dieu en étant mauvais valait mieux que de ne pas attirer son attention du tout (...). Nous sommes les enfants intermédiaires de Dieu selon Tyler Durden, sans place particulière dans l'histoire et sans attention particulière à nous consacrer."



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