Quatrième de couverture = Les Basiques, les monstrueux batraciens de l'étoile
Coralyne, sillonnaient l'espace à la recherche des derniers groupes
humains pour les asservir. Leur avance technique les rendait
invulnérables. Ils pouvaient dévaster n'importe quelle planète presque
sans coup férir.
Depuis plusieurs décennies, ils avaient épargné Aerlith — le dernier refuge des humains — mais cette trêve touchait à sa fin.
A
Aerlith, une antique aristocratie féodale entraînait pour la guerre une
armée de dragons : Jaggernauds, Unicornes, Tervagants et Califourches.
Car
Joaz, le seigneur de val Banbeck pressentait l'agression des Basiques
et avait la sagesse de s'y préparer. Mais que pouvaient ses dragons et
ses lanciers contre les armes des envahisseurs ? Il fallait bien
pourtant que Joaz trouve une réplique car de lui seul dépendait
désormais le sort d'Aerlith et celui de l'humanité.
Jack Vance est né en 1916. Après le succès de son premier roman, The dying earth, publié en 1950, il aborde avec une égale maîtrise l'heroïc fantasy et le space opera,
où son imagination baroque, son sens du dépaysement et de l'épopée se
donnent libre cours. Au premier de ces deux genres appartiennent Les Maîtres des Dragons (1962) et le cycle de Cugel l'Astucieux (1965-1966). Le second est illustré notamment par La Planète géante (1957), le cycle de Kirth Gerson (Le Prince des Étoiles, la Machine à tuer, le Palais de l'Amour) et celui de Tschaï.
L'existence du challenge Anne Mc Caffrey avait incidemment rappelé à ma mémoire la lecture des maîtres des dragons (Dragon Masters) de Jack Vance (1962 dans la revue Galaxy puis en livre l'année suivante) pour des similitudes assez marquantes. Cette novella avait reçu le prix Hugo en 1963.
La fabuleuse librairie Ys me donnera l'occasion de se plonger de nouveau dans cette œuvre.
La structure de l'histoire est très typique de l'auteur, lequel dévoile son talent pour décrire de façon ciselée des "tribus" avec leurs coutumes et philosophies particulières. On pense un peu au cycle de Tschaï.
On ne s'ennuie pas avec cette novella d'action old school qui évoque parfois des batailles avec des soldats de plombs.
Quant aux similitudes, elles semblent bien trop proches pour être accidentelles : nous retrouvons une planète qui vit sous la menace cyclique d'un danger extra-terrestre lorsqu'une étoile rouge arrive à périphérie de ladite planète.
Sur Aerlith, ce sont des grephs, êtres reptiliens humanoïdes, qui représentent la menace contre laquelle les humains se défendront avec des monstres reptiliens appelés dragons.
*****
Jack Vance a-t-il été source d'inspiration pour le monde de Pern d'Anne Mc Caffrey (1967) ? Je ne saurais le dire, mais la sphère anglophone semble également se faire l'écho de certaines interrogations à ce sujet.
Même en envisageant les maîtres des dragons comme source d'inspiration, Anne Mc Caffrey aura su développer une œuvre au final originale et bien plus orientée vers la fantasy avec ses dragons télépathes et ses harpistes que Jack Vance.
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