lundi 8 mai 2023

La Planète des monstres de Jun Fukuda (1967)



La Planète des monstres réalisé par Jun Fukuda  (1967)

Ce film de godzilla possède sans doute l'un des titres français les plus inapproprié, avec "la Planète des monstres", alors qu'en japonais il est nommé (Kaijūtō no kessen : Gojira no musuko), c'est à dire : les combats de l'île aux kaïjus : le fils de Gozilla.

Réalisé par Jun Fukuda, ce film voit apparaître pour la première fois le fils de godzilla : cet élément donne lieu à des scènes un peu enfantines, mais touchantes et weirds : à voir la scène de sieste de godzilla le gros chat tandis que minira s'amuse....

A cette exception, il y avait beaucoup d'éléments pour un scénario de SF-aventure à l'ancienne, avec peut-être un clin d'œil au Docteur Moreau :

Afin de lutter contre la faim dans le monde, le professeur Kusumi et son équipe testent sur une île un système de contrôle de la météorologie, bientôt gênés par un journaliste enquêteur. Durant l'un des tests, l'un des éléments radioactifs va être perturbé par des interférences (un oeuf de godzilla appelant à l'aide télépathiquement), provoquant après une "tempête de fin du monde", la mutation de créatures endémiques à l'île, comme une sorte de mante religieuse de taille humaine, à un gigantisme de kaijus ("Kamakuras")...

L'activité des kamakuras finira par réveiller un kaiju araignée, Kumonga et il faudra toute la sagesse de Godzilla - non je rigole - son german souplexe pour mettre tout le monde au pas.

Il y a beaucoup d'éléments sympathiques dans ce film : une ambiance un peu délétère dans cette base environnée de jungle et de créatures dangereuses, avec un membre de l'équipe qui perd un peu les pédales, une attaque de fièvre, la base qui risque de s'écrouler avec le remue ménage des monstres, la fille d'un ancien professeur d'archéologie (sur les traces des anciennes civilisations "merveilleuses"?), l'utilisation d'un procédé pour venir en aide à godzilla, etc...

Concernant les effets spéciaux, les kaijus, représentés par des marionnettes, maniées par une vingtaine de personnes (2 ou 3 rien que pour Kumonga) avec des effets de perspectives, donnent un rendu vraiment chouette.


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Blu-ray tiré du coffret de l'éditeur américain "The Criterion Collection" : 
"Godzilla : The showa Era Films, 1954-197

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