vendredi 2 novembre 2018

Brèves chroniques de films


Red Carpet :
Synopsis : Jung-Woo (Yoon Kye-Sang), un réalisateur de films érotiques, rêve de réaliser des films "commerciaux". Eun-Soo (Go Joon-Hee), quant à elle, est une grande actrice de cinéma, qui exerce ce métier depuis son plus jeune âge. Lorsque ces deux personnes se rencontrent, la vie de Jung Woo est totalement bouleversée...

Red Carpet, réalisé par Park Beom-Soo (2014) et vu sur Netflix : J'apprécie en général les films coréens que nous avons l'occasion de voir ici, pour une certaine inventivité, même dans le cadre de la comédie. 
Celui-ci se place plutôt dans une tonalité standard avec avec un happy end conclusif de succès à l'américaine, après une première moitié plus réjouissante, télescopant le monde d'un réalisateur de films pornos désabusé - au regard de ses aspirations de jeunesse - et d'une ancienne enfant star, apprentie actrice.




First Man :
Synopsis : Pilote jugé « un peu distrait » par ses supérieurs en 1961, Neil Armstrong sera, le 21 juillet 1969, le premier homme à marcher sur la lune. Durant huit ans, il subit un entraînement de plus en plus difficile, assumant courageusement tous les risques d’un voyage vers l’inconnu total. Meurtri par des épreuves personnelles qui laissent des traces indélébiles, Armstrong tente d’être un mari aimant auprès d’une femme qui l’avait épousé en espérant une vie normale.

First Man, réalisé par Damien Chazelle (2018) avec son acteur habituel : Ryan Gosling. Je  dois vous avouer ne pas être amateur de cet acteur et de son jeu que je trouve plutôt monolithique, notamment dans Blade Runner 2049 (où il dessert plutôt son personnage). Ceci étant, le sujet de la conquête spatiale m'a encore une fois poussé dans une salle obscure pour voir ce film et j'ai apprécié la réalisation de Damien Chazelle, avec parfois de magnifiques plans, malgré un certain maniérisme (?) qui m'est encore indéfinissable. Et il semble savoir diriger le bonhomme avec qui il poursuit une collaboration fructueuse depuis Lalala land en plaçant Ryan dans un registre émotif qui m'a plus convaincu que sur d'autres films.

Quant à l'histoire, elle est centrée sur le couple que forme Neil Armstrong avec sa femme et est adaptée d'une biographie de l'astronaute par James R Hansen (2005), dévoilant des événements marquants de leur vie privée.
Louvoyant autour du pathos, Damien Chazelle est plus convaincant quand il se reporte sur la fresque spatiale et évoque l'étoffe des héros.




The Predator :

The Predator, réalisé par Shane Black (2018). Décidément je ne dois pas toujours avoir les mêmes goûts que les autres en matière de cinéma de série B. Car le film et Shane Black n'ont pas forcément bonne presse dans mon entourage. Je m'étais bien amusé sur le Iron man 3 du réalisateur et je n'ai pas été déçu par ce nouvel opus du cinéma popcorn, avec de nouveaux predators, une troupe de GI badass totalement fous, des méchants bien trempés, une série de punchlines qui tirent le film vers la "blaguarre"... Sinon de quoi "ça cause" ?  D'E.T. qui viennent chasser sur Terre des humains... Entre autres choses... What else ?

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