Buck Rogers est un personnage de comics américain apparu la première fois dans un magazine pulps en 1928. La carrière littéraire de ce héros continuera jusque dans les années 60 (avant de s'arrêter en 1967), nous dit l'ami wiki. Il connaîtra un "revival" de quelques années en fin 70 - début 80.
En concomitance, un téléfilm - pilote sort en salle en mars 1979 aux USA (il faut croire que cela se faisait à l'époque) et devant son succès au box office, une série fut commandée dans la foulée.
Au casting Gil Gerard en Buck Rogers et Erin Gray en Colonel Wilma Deering (mon premier émoi d'enfant "geekien" :-) ).
Ayant du temps à passer et besoin de me changer les idées, j'ai revisionné ce film en doublage français.... Pour le meilleur et pour le rire...
Synopsis : En 1987, la NASA envoie le Capitaine William « Buck » Rogers en mission spatiale à bord du vaisseau Ranger 3. Le vaisseau est accidentellement dévié de sa trajectoire par une pluie de météorites et son pilote se retrouve en « animation suspendue ». Il est récupéré 500 ans plus tard par les Dracons, devenus maîtres de l'espace…
Récupéré par les terriens suite à son hibernation, notre cher Buck rogers va découvrir son monde natal au 25e siècle : une planète unie suite à un holocauste nucléaire à la fin du 20e siècle et dirigée depuis le directorat de défense de la Terre à New Chicago.
Il lui faudra prouver sa sincérité (genre je ne suis pas un espion, m'enfin !) après un passage dans une zone irradiée de la terre et une lutte féroce contre des hommes des sables irradiés, spécialistes des tambours du bronx, puis lutter contre les Dracons qui veulent envahir notre planète.
Le film commence sur le générique d'une chorégraphie de femmes lascives -look seventies en combinaisons argentées - abusant de notre "bel au bois dormant" cryogénisé. Elles le veulent toutes : le ton est lancé.
La représentation de la femme dans la fiction est en évolution sans doute, notamment après la révolution sexuelle, mais dans une étrange époque charnière : la femme ne cesse d'être un objet sexuel mais un objet qui montre ses désirs inassouvis. J'ai beaucoup ri dès le générique.
Tout cela est conforté par la première scène de récupération et dégel de notre héros dans un vaisseau Dracon avec une de ses princesses à bord. La première chose qu'elle veut savoir au sujet du Buck"
- (second méchant) Il est en parfait état de conservation.
- Conservé jeune ou vieux ?
- (second méchant) jeune.
- (princesse avec une pointe de luxure lascive dans le regard) ..."
Buck Rogers est une série qui laissera sans doute un souvenir impérissable pour certains de ses personnages : outre Gil Gérard et son extraordinaire jeu d'acteur de composition, se trouve celui d'Erin Gray qui arrive à montrer son conflit intérieur entre un futur sentiment naissant - se développant lors de la série - et le sérieux de sa charge de colonel : c'est elle la chef et un arriéré de ricain ne va pas lui dicter son comportement.
Celui-ci reste un bon Texan, même 5 siècles dans le futur, qui sait tout piloter de façon naturelle et lance des punchlines extraordinaire (ces hommes des cavernes du 20e siècle, ça avait des corones, amigo !), que nous devons peut-être à des doubleurs facétieux, qui sait :
" - La confiance, c'est bon pour les bureaucrates. ça équivaut à un véritable suicide. Sautez leurs sur le poil armés jusqu'aux dents avec de véritables escadrilles !"
ou encore à la colonel :
" - Vous en avez plein la braguette, vous !"
Il ne faudra pas oublier les incroyables droids que sont Twiki (le fameux robot qui ne parle qu'en faisant "bidibidibidi") et le docteur theopolis, un robot boite de camembert qui ressemble au modèle de ceux qui gouvernent la terre (les humains ayant trouvé préférable de leur confier la gestion de leur planète après l'holocauste).
Le fameux docteur camembert est d'ailleurs éventuellement le premier robot ouvertement gay de ce coin de galaxy en ce qu'il ne peut s'empêcher de draguer Buck "Vous savez que vous êtes un homme très séduisant ?" ...
Il y aurait tant à dire sur ce monument de WTF, mais ne spoilons pas tout : au final, un magnifique nanard à voir absolument en doublage français...
Buck Rogers est une série qui laissera sans doute un souvenir impérissable pour certains de ses personnages : outre Gil Gérard et son extraordinaire jeu d'acteur de composition, se trouve celui d'Erin Gray qui arrive à montrer son conflit intérieur entre un futur sentiment naissant - se développant lors de la série - et le sérieux de sa charge de colonel : c'est elle la chef et un arriéré de ricain ne va pas lui dicter son comportement.
Celui-ci reste un bon Texan, même 5 siècles dans le futur, qui sait tout piloter de façon naturelle et lance des punchlines extraordinaire (ces hommes des cavernes du 20e siècle, ça avait des corones, amigo !), que nous devons peut-être à des doubleurs facétieux, qui sait :
" - La confiance, c'est bon pour les bureaucrates. ça équivaut à un véritable suicide. Sautez leurs sur le poil armés jusqu'aux dents avec de véritables escadrilles !"
ou encore à la colonel :
" - Vous en avez plein la braguette, vous !"
Il ne faudra pas oublier les incroyables droids que sont Twiki (le fameux robot qui ne parle qu'en faisant "bidibidibidi") et le docteur theopolis, un robot boite de camembert qui ressemble au modèle de ceux qui gouvernent la terre (les humains ayant trouvé préférable de leur confier la gestion de leur planète après l'holocauste).
Le fameux docteur camembert est d'ailleurs éventuellement le premier robot ouvertement gay de ce coin de galaxy en ce qu'il ne peut s'empêcher de draguer Buck "Vous savez que vous êtes un homme très séduisant ?" ...
Il y aurait tant à dire sur ce monument de WTF, mais ne spoilons pas tout : au final, un magnifique nanard à voir absolument en doublage français...
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