jeudi 6 juin 2013

Le faucheur de David Gunn


Quatrième de couverture = Sven Tveskoeg est un tueur féroce et la pire tête de mule de l'empire. Il n'est humain qu'à 98,2%, le reste lui permettant de guérir d'atroces blessures en un temps record... C'est sans doute pour ça que l'empereur l'a repéré et l'envoie rejoindre le corps d'élite de son armée : les Faucheurs ! Là, on lui offre une nouvelle vie... en échange d'une mission. Ou plutôt un baroud d'une extrême violence hurlée à un rythme effréné. Au cœur de cet ouragan de métal et de feu que seuls le sexe et le péché viennent parfois apaiser, Sven comprend vite qu'il n'est qu'un pion dans un jeu mortel. Et les pions ont une fâcheuse tendance à être sacrifiés. Mais Sven Tveskoeg emmerde les règles : il crée les siennes. Et les échecs, c'est pas pour lui.
Le faucheur est le premier tome d'une série, les aux' (auxiliaires), par un nouvel auteur, David Gunn.

Du bonhomme, nous n'en savons presque rien, à part les mots de son éditeur qui le décrit comme un ancien barbouze si j'ai bien compris...Est-ce vrai ? Alors p'tet bien que oui p'tet bien que non. Dans tous les cas, cet auteur nous livre un roman de SF-action de bon aloi* (et évoque légèrement Richard Kovacs).
 
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Sven tente de survivre en tant que militaire,engagé à l'origine dans la légion puis incorporé dans les troupes d'élites des faucheurs de l'empire d'Octo V. Celui-ci se dispute des territoires avec les exaltés/Exarches (prônant l'union hommes-machines), enfin les miettes de l'univers connu, la majorité étant sous le contrôle de l'U/libre, très avancée technologiquement. L'U/libre joue le rôle d'arbitre dans ces conflits destructeurs.
David Gunn ne dépeint son univers que par petites touches, se concentrant sur l'action. Nous retrouvons dans ce roman une certaine proximité avec le genre cyberpunk dans les relations ambiguës qu'entretiennent les héros avec "leur employeur", capable potentiellement d'agir à leurs encontre.
La fin du roman est un peu "bourrine"** mais l'on passe un bon moment avec ce "page turner".




* s'il y avait eu un peu plus de vaisseaux spatiaux on aurait pu brosser un space opera militaire.
** On espère que cet aspect ne prendra pas le pas sur le reste dans les prochains tomes.

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