Ages of the dragons est une adaptation du roman Moby Dick à la sauce fantasy... En remplacement des baleines, on prend des dragon : dans cet univers, les hommes récupèrent le vitriole des entrailles d'un dragon, un liquide inflammable qui fait tourner le monde. Si l'idée pouvait à la rigueur être intéressante, elle n'était sans doute pas suffisante pour accoucher d'un film correct. Celui-ci échappe ensuite au nanard pour notre plus grand malheur. Il ne reste qu'un navet que l'on pourra oublier.
Mais qu'est ce qu'un nanard? Comme le définit si bien un ami :
1 ) Le nanard se distingue du navet : il n’est pas chiant, il doit prêter à Rire
2) Le nanard n’avait pas vocation à prêter à rire. Il se voulait, dans son genre, un film de bonne facture.
2) Le nanard n’avait pas vocation à prêter à rire. Il se voulait, dans son genre, un film de bonne facture.
Jetons donc un coup d'oeil plus précis à cette oeuvre, laquelle possédait pourtant un certain potentiel nanardesque.
- des personnages :
un harponneur qui s'appelle starbuck ;
un Dany glover en vieux borgne allumé;
un indien qui n'a pas l'air d'un indien et ressemble au personnage principal.
- des répliques cultes :
"c'est une aventure périlleuse.
On peut dire qu'il s'y connaît"
"libérez le passage !"
"un noble vaisseau parfois emprunt de nostalgie. Mais il n'est point de noblesse sans nostalgie."
- un "vaisseau", c'est à dire une cariole blindée sur laquelle sont fixés des harpons et qui se déplace on ne sait pas trop comment.
- un grand dragon blanc qui boulotte un petit dragon pas blanc...
- un design des dragons en image de synthèse assez mignon et des flammes rigolotes (en effets spéciaux aussi)
Cependant le film est long et bavard. L'intrigue, réduite à la portion congrue, ne fait rien pour tenter de relever le niveau. Au final c'est très ennuyeux.
En conclusion :
70% Navet 30% Nanard.
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