dimanche 14 août 2011

La cité et les Astres d'Arthur C. Clarke


Présentation de l'éditeur = Selon la légende, les hommes auraient jadis conquis les étoiles.
Jadis, d'immenses villes auraient fleuri à la surface de la Terre.
Puis les Envahisseurs sont venus, laissant l'Humanité exsangue, confinée sur sa planète natale.
Pendant des millénaires, la cité de Diaspar a servi de refuge aux rares rescapés. Une prison dorée, close sur elle-même, sagement gérée par un ordinateur omnipotent. Dix millions d'habitants y naissent et y renaissent artificiellement, sans jamais vraiment mourir...
Jusqu'à l'apparition d'un être unique, Alvin, qui refuse cette existence pétrifiée et sans but. Bravant les lois de Diaspar, il va entamer un fantastique voyage parmi les mondes morts, qui le mènera aux confins de la galaxie.
Un space opera flamboyant, empreint de poésie et d'aventure. Une œuvre inoubliable par l'auteur des Enfants d'Icare et de Rendez-vous avec Rama. 


Je n'avais pas ouvert un livre de Clarke depuis bien longtemps. L'homme dans mon souvenir était l'auteur de grands classiques tel que les séries Odysées de l'espace ou rendez-vous avec Rama. Dans ses romans, il conservait une certaine froideur de par son côté scientifique.

Bien différent est cet ouvrage, possédé par le "sense of wonder" et un certain lyrisme.

Diaspar est une citée en vase clos, autogérée par un ordinateur, qui se perpétue grâce à ses robots, ses circuits d'éternité (qui gardent une image exacte des choses en mémoire) et ses systèmes de création de matière. Elle se perpétue depuis que les montagnes, sont retournées à la poussière et les mers se sont taries, depuis que la terre n'est plus qu'un immense  désert.

En son sein naissent, vivent des milliers d'années, meurent et renaissent ensuite avec un délai variable ses habitants. Ils se souviennent alors, après une période de transition et d'apprentissage, des éléments de leurs vies antérieures qui n'ont pas été effacés.

Cependant Alvin est un "Unique", une personne qui vit sa première existence, envahi par la curiosité, le besoin de savoir, connaître et dépasser les limites de son environnement. Ainsi commence sa quête.


La première partie du roman qui expose la cité et ses habitants est passionnante. Elle tend quelque peu vers l'utopie, voir une dystopie légère.

La deuxième partie du roman, sans doute moins intéressante (et peut-être moins aboutie), porte sur le voyage d'Alvin et les conséquences de ses découvertes sur la société.

Au final, l'auteur s'interroge, dans cette œuvre de "jeunesse" (1956 - période du début de la conquête de l'espace), sur les aspirations de l'humanité et ses objectifs. Il emprunte ainsi parfois au conte philosophique. 

A conseiller pour les amateurs de Science Fiction poétique porteuse de réflexions.

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