Par sa référence assumée à une marque japonaise "Comme ça", le sous-titre annonce d'emblée une profession de foi destinée à éviter le sempiternel et si écœurant dans sa répétition "entre tradition et modernité".
Dans Otomo on parlera de ce Japon qu'ont expérimenté de nombreux nipponophiles depuis les années 80 à aujourd'hui, mais principalement marqué par l'ère showa, mêlant sans distinction de genre, culture et pop culture, divers articles intercalés par des publicités rétros, dans un souci d'immersion et de pertes de repères - pour mieux s'y retrouver, sans doute.
Le numéro 6 présentera aux au spectateurs divers sujets, du jeu vidéo, avec le créateur Hideo KOJIMA, le phénomène Devilman (manga et anime), la science japonaise du cocktail l'influence architecturale de Le Corbusier, le polar avec Kyotaro NISHIMURA, Shintaro KATSU, l'acteur de Zatoichi, le très Lynchien "Serial Experiment Lain" dans une rubrique "Laser Disc" (encore et toujours cette rétronostalgie d'une époque où la culture pop japonaise moderne était un courant souterrain parcouru de passionné), et les jeux olympiques de 1964.
Le ton des articles et les rapprochements faits pourront parfois apparaître exaggérés, le lecteur ne sera peut-être pas toujours intéressé par tous les sujets, mais effectivement il s'agit actuellement de l'une des revues sur le Japon les plus enthousiasmantes à l'heure actuelle.
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