A l'occasion d'une séance de cinéphilie avec quelques "budddy" chez un ami disposant d'une grande TV HD, j'ai eu l'occasion de découvrir un autre film de la Continental, cette société de production "nazie" pendant l'occupation, époque au cours de laquelle émergeront quelques merveilles du cinéma français (comme L'assassin habite au 21, vu lors d'une rétrospective Clouzot au Louxor).
La main du diable est donc un film réalisé par Maurice Tourneur en 1942 et sorti en salle en 1943 ; inspiré de la nouvelle de Gérard de Nerval "La main enchantée".
Synopsis : Le film commence dans un relais de montagne. Des clients sont rassemblés dans la salle du restaurant et discutent. Tout d'un coup, un étrange individu fait irruption. Il porte sous le bras un objet empaqueté qui a la forme d’un coffret, n'a pas de main gauche et paraît avoir le diable à ses trousses. À la suite d'une coupure de courant, le paquet disparaît. Les clients le pressent de raconter son histoire. Commence alors un flash back avant la confrontation finale.
Pour éviter le plaisir de la découverte de cette histoire, nous n'en dirons pas beaucoup plus mais préciserons que le film est doté d'une distribution de qualité : Pierre Fresnay, Josseline Gaël parmi d'autres, ce film impressionne par ses décors (tournés en studio), son ambiance et la composition de l'image (les plans sur les personnages, les lumières..) tout autant que la narration enchâssant plusieurs récits pour nous produire une histoire de pacte originale où le malin se cache sous le chapeau d'un petit homme à l'apparence d'un notaire insignifiant, tout à fait capable de revendre la main achetée, sous des conditions...
Synopsis : Le film commence dans un relais de montagne. Des clients sont rassemblés dans la salle du restaurant et discutent. Tout d'un coup, un étrange individu fait irruption. Il porte sous le bras un objet empaqueté qui a la forme d’un coffret, n'a pas de main gauche et paraît avoir le diable à ses trousses. À la suite d'une coupure de courant, le paquet disparaît. Les clients le pressent de raconter son histoire. Commence alors un flash back avant la confrontation finale.
Pour éviter le plaisir de la découverte de cette histoire, nous n'en dirons pas beaucoup plus mais préciserons que le film est doté d'une distribution de qualité : Pierre Fresnay, Josseline Gaël parmi d'autres, ce film impressionne par ses décors (tournés en studio), son ambiance et la composition de l'image (les plans sur les personnages, les lumières..) tout autant que la narration enchâssant plusieurs récits pour nous produire une histoire de pacte originale où le malin se cache sous le chapeau d'un petit homme à l'apparence d'un notaire insignifiant, tout à fait capable de revendre la main achetée, sous des conditions...
Bien qu'il s'agisse sans doute d'une sur-interprétation, toute cette histoire à l'apparence faustienne pourrait se relire comme une métaphore de l'occupation ou du moins de la collaboration.
A noter une seule allusion discrète et directe à cette époque : une référence au marché noir vers la fin du film.
Alors pour qui ? Pour les amateurs de films fantastiques avec ambiance, de films classiques tournés avec un soin particulier pour les décors et images, et joué par des acteurs excellents.
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