La saga Jason Bourne au cinéma est adapté d'un personnage de romans de Robert Ludlum et se compose d'une "trilogie" cohérente de trois films, puis un stand alone avec un autre personnage et enfin un cinquième film qui voit le retour de Bourne.
Bien que regardant les actionners pour me distraire, je dois avouer que la série des trois premiers films m'a happé pour son histoire efficace et ses scènes d'action (d'habitude je m'ennuie plutôt à un moment ou un autre) porté par un Matt Damon en forme pour les deux premiers opus et correct pour le troisième.
Jason Bourne est un amnésique repêché sur un bateau et qui, à l'instar d'un XIII, se découvre des capacités particulières et bientôt des poursuivants implacables. Il devra alors tenter de survivre tout en découvrant son passé.
Bourré de petites touches scénaristiques tel que le refus du dernier geste lorsqu'il s'agit d'un ennemi à terre ou les actes issus du remord de l'auteur, malgré son état de servitude d'une raison d'état qui agit en dehors des circuits démocratiques, cette saga pourra éventuellement surprendre hors du chemin très souvent emprunté des actionners...
Sombre et sans concession pour certains personnages, ce film au confluent de l'action et l'espionnage, plaira aux amateurs de ces genres, dans la mesure où les quelques excès de "vue en caméra sur l'épaule" ne les rebutera pas (à éviter de regarder sur petit écran dans le métro par exemple).
Mister Burnes c'est donc :
La "trilogie" :
La mémoire dans la peau (2002) réalisé par Doug Liman
La mort dans la peau (2004) réalisé par Paul Greengrass
La vengeance dans la peau (2007) réalisé par Paul Greengrass
Le stand alone, avec un autre héro :
Jason Bourne : l'héritage (2012) réalisé par Tony Gilroy
Une "postquelle"* : Jason bourne réalisé par Paul Greengrass
The Raid 2 est un film d'action et d'art martiaux americain et indonésien, écrit, réalisé et monté par Gareth Evans (2014), avec dans le rôle principal Iko Uwais, acteur et artiste martial indonésien.
Sur la réalisation, j'ai cru voir de nombreux - parfois trop - clins d'oeils, références ou hommages, comme la scène au marteau (souvenez vous d'Old Boy film de Park-chan Wook), mais sinon le film fait le job dans cette chronique d'un règlement de compte sanglant entre des clans mafieux. A noter l'apparition de Julie Estelle, la fameuse Hammer girl...
* j'assume ce barbarisme mouhahaha :-)
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