dimanche 29 juillet 2018

Abandons en cours de route...07 2018



Blade of the immortal, film réalisé par Takahashi Miike : si ce dernier est un bon faiseur, respectant les histoires des adaptations dont il a la charge, il a toujours tendance à en rajouter un peu. Cette émanation du manga L'Habitant de l'infini de Hiroaki Samura manque ainsi de sobriété pour en faire un hit. Le héros, presque mutique dans l'histoire originale, est également incarné par Kimura Takuya (ex-SMAP, un ancien boysband japonais). De moins en moins convaincu au fur et à mesure du film, j'ai abandonné à la moitié.



Luna, roman de Ian Mc Donald. Oui je sais. Cet auteur est très en vogue (super hypé diraient quelques amis de plus jeunes générations). Et ce livre est ma première incursion chez l'auteur. Dans ma blogroll, on en dit du bien aussi. Cela m'a poussé à tenter l'aventure.

J'ai décroché aux 2/3. Je pense qu'il s'agit d'un bon livre mais peut-être pas pour moi. Il y a un beau world building. On sent que l'écrivain a travaillé sur son sujet et la hard science est bien présente. J'ai pourtant été assez fatigué par la narration en partie flash back d'Adrianna Corta, une des chefs des grandes maisons de la Lune et du passage à une autre multiplicité de personnages, ou de l'utilisation d'un vocabulaire propre à cet univers (issu des langues des colons de la Lune). Je me sens un peu comme Henri Bademoude , je décroche de plus en plus facilement. En outre, deux choses m'ont principalement gêné lors de la lecture. Le système juridique moyenâgeux mélangeant combats dans l'arène et contrats sans aucune clause intangible, par trop instable à mon sens pour pouvoir vraiment prospérer sur la Lune. Et cette idée d'absence de tabou et d'inhibition sexuelle issue de la proximité, car il me semble que les humains apportent avec eux leurs préjugés et imperfections sur ce point là. Ma suspension de crédulité s'est alors arrêtée. Il me faudra retenter l'aventure de cet auteur avec un autre livre...Ou m'accrocher à nouveau dans le futur. Qui sait.


Battleship : navet certain, bourré de clichés, je n'ai pas tenu longtemps même en étant bon public, après une soirée éreintante de travail .

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