samedi 31 mars 2018

Une rencontre manquée : Star trek discovery S1



STAR TREK DISCOVERY S1 (2017-2018)

Synopsis (wiki) : Michael Burnham a été élevée selon la culture vulcaine par Sarek. Elle est la première humaine à avoir reçu l'enseignement du Centre de formation vulcain de l'Académie des Sciences. Quelques années plus tard, en 2256, elle est devenue Premier Officier modèle sur le vaisseau de Starfleet, l’USS Shenzhou, sous les ordres du Capitaine Philippa Georgiou. Lorsque le vaisseau est confronté aux Klingons, elle désobéit aux ordres de sa supérieure. Cela provoque la destruction du vaisseau et la mort de nombreux officiers, dont le Capitaine Georgiou. Michael est condamnée par la Cour martiale et exclue de Starfleet. Cependant, six mois plus tard, elle est transférée sur l'étrange vaisseau USS Discovery, tenu par le Capitaine Gabriel Lorca.

Léger compte rendu avec spoilers de cette nouvelle série dans l'univers "classique" (c'est à dire hors "univers" de la trilogie de films initiée par JJ Abrahams).

# Les deux premiers épisodes en forme de pilotes
L'histoire portait en nuances et aux limites possibles les fameux idéaux de progrès humanistes de la série originelle, en modernisait l'esthétique (les films récents étaient passés par là) et le générique m'apparu comme un clin d’œil à the expanse.

Je fus alors conquis.

Sur le moment j'avais beaucoup apprécié le nouveau design des klingons et leur présentation autant que mise en lumière.... Beaucoup plus que dans la série originale. Ils m'apparaissaient moins comme des êtres de carton pâte et leurs tourments face aux changement d'une société en contact avec des nations spatiales, apportait de la profondeur.

Une critique qui revenait ici et là concernait les réaction hautement émotives de l'humaine élevée comme une vulcaine, à l'opposé de son éducation supposée. J'avais trouvé aussi cela un peu gênant mais on pouvait mettre cela sur le fait du format "court" de ces deux épisodes pour expliquer que le traumatisme de son enfance était un moteur.  Cette réserve s'appuiyait  sur une mise en scène abrupte, privilégiant les flash backs un peu facile, au détriment d'un bon prologue...

# Episodes  (3 à 9)

L'idée de pousser les idéaux de la fédération à leur limite en les confrontant à une culture klingon reposant sur des préceptes totalement différents, mais se suffisant en eux-même, m'apparu alors très intéressante et je cherchais à retrouver et voir se développer cette tension dans le reste de la série, mais mes attentes (n'étant sans doute pas celles des fans, public cible) seront déçues et la série apportera un certain nombre "d'éléments correcteurs", comme le personnage de Harry Mudd (épisode 5, puis surtout 7), apportant un peu de légèreté. Prévue sur du long terme et une pause hivernale (?), Star trek discovery tournera un peu autour du pot et délayera ce propos. Notamment par le passage par l'univers parallèle "miroir".

# Episodes (10~13)

Passage dans l'univers parallèle miroir (semble-t-il canon, puisque exploré -quoique plus brièvement dans la série originelle, le temps d'un épisode) où la fédération est un empire raciste à l'inverse des idéaux d'origine... Le what if poussé à son extrême et délayé sur plusieurs épisodes m'a perdu en route.

La série n'est sans doute pas intrinsèquement mauvaise mais elle n'a pas suffisamment rencontré mes attentes personnelles pour me pousser à m'accrocher (d'autant plus qu'une S2 semble en route).

Un mot sur la série du point de vue de la réalisation et du casting : je n'aurais rien à leur reprocher et l'acteur Jason Isaac est très bon dans son rôle.

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