dimanche 14 mai 2017

Instantanés "films" du 10 Mai 2017

Les instantanés sont de courtes chroniques quand manquent de nombreuses choses dont le temps...





La belle et la bête réalisé par Bill Condon (2017) : aller voir ce film fut une belle erreur. Il s'agit d'une transposition complète de la version de disney du célèbre conte en comédie musicale. Long, d'un ennui mortel. Autant dire que la morale est ultra simpliste (quand on est une jolie fille intellectuelle, il faut regarder dans le cœur des beaux hommes sous l'apparence d'une bête). Mais le baragouinage de mots français de certains acteurs fera légèrement sourire.
Ce film inutile m'a quand même donné envie d'espérer voir un jour une version plus gotique et destroy de ce conte ou de découvrir le vieux film de Jean Cocteau.





Les Gardiens de la Galaxie II réalisé par James Gunn (2017), continue à développer son univers personnel d 'aventures-SF avec une bande sonore rétro, amenant une forme de revival d'une époque avec ses peuples aux caractéristiques étonnantes (les "souverains" par exemple). J'ai beaucoup ri avec les dialogues et l'apparition d'acteurs improbables dans certains rôles (Stallone entre autre... Et Pom pom pom...). L'histoire amène toutefois un peu moins d'action mais s'attache plus à certains personnages et leur histoire ou liens, ce qui n'est pas désagréable. Un bon moment.




Alien Covenant réalisé par Ridley Scott (2017) : en terme de "produit", cet Alien atteint ses objectifs : bien réalisé (Ridley Scott a de l'expérience quand même), avec du budget (beaux effets spéciaux, beau casting) et un scénario plus construit, moins incohérent que le précédent... On notera même une excellente prestation de Fassbinder... De ce point de vue, on passera un bon moment au cinéma. 

Cependant sur le fond, le réalisateur se caricature lui même et n'innove absolument pas (assez d'accord avec cet article et tous les commentaires en contrepoints). L'obsession de Ridley Scott pour la création de la vie, la recherche de son sens et de notre place dans l'univers etc... gâche cet univers. L'androïde David semble au final être une représentation pathétique de Ridley Scott

Après la tempête (2016 au JP - umi yori ni mo mada fukaku ; encore plus profond que la mer) est le dernier film en date sorti dans nos contrées de mon réalisateur (et scénariste) japonais préféré : Kore Eda Hirokazu. 
Nous retrouvons l'auteur en forme, plus à l'aise dans une oeuvre personnelle qu'avec Notre petite sœur, adaptation d'un manga. 
Dans une approche quasi documentaire, il traite principalement de la famille dans tous ses états et sous divers éclairages, mais avec une bienveillance constante. 
Ici un père de famille irresponsable, joué par le toujours excellent Abe Hiroshi, qui ne gère pas très bien la séparation avec son ex-femme et son fils. La mise en lumière se fait sur les relations compliquées avec un membre d'une famille dont les défauts ne peuvent être pris en modèle.

Au casting nous retrouvons un peu "la famille Kore Eda" avec, en plus d'Abe Hiroshi, Kirin Kiki (également dans still walking...), Lily Franky (tel père, tel fils...)... A noter la présence de Satomi Kobayashi dont c'est -il me semble- la première apparition dans une des oeuvres du réalisateur (elle est connue pour Kamome Shokudo, notamment).

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