vendredi 16 décembre 2016

Brèves chroniques de séries : preacher , stranger things, luke cage, westworld

Cet article sera un bref digest de séries visionnées il y a quelques temps  :


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Preacher : est une série iconoclaste  et à l'humour noir. La vision de l'humanité est sombre, mais cela n'empêche pas d'en rire. Impertinente, cette série sera appréciée des amateurs de fictions un peu transgressives, originales et légèrement gores. Les autres passez votre chemin.


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Luke Cage : Sur le principe, j'apprécie cette idée de dédier dans un univers commun, plusieurs séries à des héros à échelle humaine (comme daredeville, iron fist, luke cage, Jessica Jones...) avec le style de roman noir. Dans le détail, j'ai apprécié les premiers épisodes de Luke Cage pour l'esthétique présentée, l'ambiance soul (avec la prestation de Raphael Saadiq), le jeu d'acteur de Mahershala Ali (pour le méchant "Cottonmouth"). Puis arrêté la série avec l'épisode 3  ou 4, au moment où le super héros se prend une rocket dans la gueule sans une égratignure. L’invincibilité m'empêche d'avoir de l'empathie pour le personnage.



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Stranger Things : cette série est un condensé des bonnes fictions des année 80 à début 90, à l'instar d'ET et des romans de Stephen King. Les enfants de cette époque y seront sans doute plus sensibles ? Mais tout y est : des décors aux caractères des personnages, en passant par la musique. Une excellente série hommage.


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Westworld : Sans doute la série de l'année 2016. Elle échappe de peu à l'excellence mais reste une très bonne série en s'inspirant de Mondwest de Michaël Chrichton pour porter un propos différent. Emmenée par un frère Nolan (Jonathan, le frère de Christophe), sa construction maîtrisée lui fait prendre plutôt l'apparence d'un long film découpé en 10 épisodes d'une heure environ.

Le casting est parfait et les acteurs excellents, avec un Anthony Hopkins brillant, un Ethan Hawkes au meilleur de sa forme... (Sans parler de Rachel Evan Woods ou Jeffrey Wright...). L'esthétique (décors, effets spéciaux) sert le propos avec brio.


[Spoilers éventuels]

Avec pour inspiration Philipp K Dick (paranoïa, androïds..), le début de la série développe de façon originale des réflexions sur l'émergence de l'intelligence artificielle et la difficulté - voir l'impossibilité - à l'Homme de reconnaître celle-ci dans la mesure où il a bien du mal à se définir lui même. Elle dérive ensuite partiellement vers Au cœur des ténèbres de Robert Conrad, nous plongeant dans l'âme noire des sentiments, pour finir de façon plus conventionnelle par un "soulèvement des machines". Tout ça pour ça ? J'espère que que skynet ne pointera pas le bout de son nez dans la saison 2.

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