Quatrième de couverture = 1633, sous le règne de Louis XIII. Le cardinal de Richelieu
veille à la bonne marche du royaume de France, de plus en plus menacé
par l'Espagne et ses nouveaux alliés : les dragons. Or, à situation
exceptionnelle, moyens exceptionnels : le Cardinal se voit contraint de
faire appel à une compagnie d'élite qu'il avait lui-même dissoute. Sous
le commandement du capitaine La Fargue, les bretteurs les plus vaillants
et les plus intrépides que possède le royaume sont ainsi réunis pour
former à nouveau les redoutables Lames du Cardinal. Premier tome d'une
série qui rend brillamment hommage aux meilleurs romans de cape et
d'épée, Les Lames du Cardinal est une œuvre de fantasy historique
remarquable, justement récompensée par le prix Imaginales des lycéens
2009 en France et le Morningstar Award 2010 du meilleur nouvel auteur en
Grande-Bretagne, puisque le livre a déjà été traduit en anglais ainsi
que dans neuf autres langues.
Ces livres là, j'ai mis du temps à les ouvrir. J'en gardais un désagréable préjugé : n'étions nous pas dans un avatar de l'effroyable JDR "Seven seas" ? Cependant l'oeuvre fera son chemin et deviendra un succès d'édition, même outre-atlantique. Il était donc temps d'y jeter un coup d'oeil, d'autant plus pour un amateur des trois mousquetaires d'Alexandre Dumas, du Capitaine Alatriste d'Arturo Perez Reverte, du Capitaine Fracasse de Théophile Gauthier.
Alors les lames du Cardinal est une excellente série de cape, d'épées et de fantasy (de la "light sword fantasy", s'il fallait trouver un nom?).
L'univers est le notre, en France, à l'époque de Louis XIII, enfin une version alternative où le siège de la Rochelle a échoué et vu celle-ci devenir une République protestante.
Un univers alternatif où la magie (draconique) et les dragons (grands dragons, dragonets, vywernes, dracs, tarasques...) font partie de la réalité : les grands dragons ont pris forme humaine et sont les intelligences manipulatrices et mauvaises de la griffe noire, une société secrète, les dragonets des animaux de compagnie, les vywernes des montures, les dracs des hommes lézards autrefois créés par les dragons comme armées, les tarasques des bêtes de somme...
L'auteur maîtrise bien ce genre particulier pour notre plus grand plaisir : on admire le rythme de l'intrigue, inspiré du roman feuilleton, très bien maîtrisé. Ainsi, les évènements se succèdent à point nommé sans tomber dans le deus-ex machina du nanar, les dialogues sont savoureux et comportent une musique interne similaire à celle d'un Dumas, et les personnages qui apparaissent au fur et à mesure du roman sont originaux.
Bref, une réussite complète et une découverte à faire d'urgence si ces genres ne vous déplaisent pas.
Les avis : Monsieur Henri, le traqueur stellaire,
PS : Tout au plus pourra-t-on reprocher un problème de rythme dans le découpage en tomes, avec un tome d'exposition, un tome d'action et un tome de résolution un peu trop rapide ?
Les avis : Monsieur Henri, le traqueur stellaire,
PS : Tout au plus pourra-t-on reprocher un problème de rythme dans le découpage en tomes, avec un tome d'exposition, un tome d'action et un tome de résolution un peu trop rapide ?
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