mercredi 28 novembre 2012

Et la force de lire...

Pour des raisons personnelles je n'arrivais plus à lire ces derniers temps : les mots se brouillaient et la lecture n'avait plus aucun sens. ... Autant aller se noyer dans un goulot.



Cependant récemment, il m'a été offert le poche (à sa parution) du deuxième tome de Peter V. Brett "La lance du désert". J'avais parlé de l'homme rune il y a quelques temps ici, de façon malhabile. Parfois quand j'aime trop une oeuvre, je me sens au final incapable d'en tirer une analyse cohérente à écrire. Et je me suis remis à tourner les pages.

Que dire de plus par rapport au premier tome : la fantasy est un genre qui répond à des codes bien balisés. Il est ainsi difficile d'être inventif sans sortir du cadre. Mais cette oeuvre possède certains ingrédients assez novateurs :
- un monde traversé par la peur des démons qui apparaissent le soir, des gens calfeutrés chez eux, tremblants de peur derrière leurs runes de protection. Le roman de Brett raconte toutes les lâchetés que les gens sont prêts à faire pour avoir un semblant de sécurité. Il parle aussi de la force et du courage qu'il faut pour l'affronter et la dépasser.
- Les personnages aussi. L'auteur évite les clichés des caractères et le sexisme pourtant courant dans la fantasy. Il parle de thèmes comme la violence faite aux femmes. Il s'agit vraiment d'une fantasy intelligente.... Il y avait longtemps que je n'avais lu quelque chose comme cela...

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Je rêvais d'un ailleurs... De colonies spatiales ?

4 commentaires:

  1. Pas facile de lire en automne : rentrée, fatigue de saison, etc...

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  2. L'idée est très accrocheuse, ça me tenterait bien.

    Des blocages de lecture, je connais, et j'ai trouvé un truc il y a quelques années: une auteur qui écrit des petits policiers légers qui se lisent en un rien de temps. L'auteur en question n'a pas d'importance, c'est juste le fait de trouver le truc qui décoince. Bon, après tout, qu'est-ce que ça peut faire de coincer, ce n'est pas la fin du monde. Mais en même temps, je ne sais pas toi, mais moi, ne pas lire me donne l'impression d'un peu ne pas être moi, et au lieu de consacrer mon temps à d'autres choses en attendant, je m'évertue à essayer et à me frustrer sur mon échec. D'où l'intérêt d'avoir un auteur qui sauve la situation ^_^.

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  3. Merci pour vos commentaires. Au centre de ce blanc total il y avait un drame personnel.

    C'était effectivement la première fois que je n'arrivais plus à m'intéresser à quelque chose, car en général je fais plutôt également partie des gens qui ont besoin d'avoir un livre ouvert entre les mains à leurs moments perdus.

    On m'a donné également un livre d'Arthur Binard un poète et essayiste américain écrivant en japonais. Le livre est intéressant et me redonne envie de lire petit à petit (de courts chapitres sous formes de chroniques).

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  4. Je suis désolée de l'apprendre, rien à faire contre ça. Heureuse que tu aies trouvé de quoi t'en distraire un peu alors.

    Arthur Binard pourrait bien m'intéresser... Un billet à venir sur le sujet?

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