vendredi 31 août 2012

Ponyo sur la falaise de Hayao Miazaki

 Ce film a été vu sur la tv japonaise en langue originale

Synopsis (allociné) : Le petit Sosuke, cinq ans, habite un village construit au sommet d'une falaise qui surplombe la Mer Intérieure. Un beau matin, alors qu'il joue sur la plage en contrebas, il découvre une petite fille poisson rouge nommée Ponyo, piégée dans un pot de confiture. Sosuke la sauve, et décide de la garder avec lui dans un seau.
Ponyo est aussi fascinée par Sosuke que ce dernier l'est par elle. Le petit garçon lui promet de la protéger et de s'occuper d'elle, mais le père de Ponyo, Fujimoto - un sorcier autrefois humain qui vit tout au fond de la mer - la force à revenir avec lui dans les profondeurs. Bien décidée à devenir humaine, Ponyo s'échappe pour retrouver Sosuke.
Mais avant de prendre la fuite, elle répand l'élixir magique de Fujimoto, l'Eau de la Vie, dans l'océan. Le niveau de la mer s'élève, et les soeurs de Ponyo sont transformées en vagues gigantesques qui montent jusqu'à la maison de Sosuke sur la falaise, et engloutissent le village...
Une petite fille et un petit garçon. L'amour et la responsabilité. La mer et l'essence de la vie. Véritable antidote à l'anxiété et aux doutes de notre époque, Ponyo sur la falaise est la fabuleuse histoire d'une mère et de son enfant.

Ponyo pourrait se résumer par "une version japonaise de la petite sirène avec des thèmes à la Miyazaki". Le dessin animé comporte en effet certaines obsession de l'auteur tel que ses motifs écologiques (la pollution des océans) ou la révolte de la nature (ici par un typhon).
Mais l'oeuvre, destinée aux plus petits, se fait régressive et un peu simpliste : l'auteur se perd dans son "digest" lequel apparaît comme un patchwork pas toujours intégré et une fois passé la moitié de l'histoire (avec le retour de Ponyo) l'ennui s'installe en partie par un manque de rythme et un pathos un peu facile.

A croire que nous sommes en présence de deux films... Bref, ce film ne restera pas inoubliable. A conseiller pour vos petits uniquement et vraiment s'il n'y a rien d'autre à se mettre sous la dent.

5 commentaires:

  1. Pas un film majeur de Miyazaki, mais la scène ou Ponyo court sur les énormes vagues reste un excellent souvenir de beauté, de poésie !...

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    1. Le dessin animé comporte effectivement de jolies scènes : on passe d'un tableau à un autre. Cela renforce paradoxalement l'aspect d'un patchwork mal digéré de diverses idées (peut-être des restes de d'autres travaux).

      Dans la version japonaise, il y a d'ailleurs plusieurs clins d'oeils aux anciennes oeuvres de l'auteur tel que la mère qui commence à chantonner watashi ha genki... Avec toutes ces références on a parfois l'impression d'un remplissage.

      Les personnages ne sont pas assez développés pour que l'on puisse s'intéresser à eux.

      Personnellement j'ai vraiment été déçu et irais plus loin (mais je n'ai pas vu la vf): un film raté de l'auteur malgré de belles scènes effectivement (Même le château hurleur que je n'avais pas aimé était à mon sens plus abouti).

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  2. J'aime bien moi, j'ai trouvé ça tout chou. Peut-être un peu régressif, mais magique.

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    1. C'est un peu le problème de Miyazaki : c'est toujours magique, mais derrière...

      Je retourne voir totoro pour régresser...

      (PS : si un jour vous allez au Japon, n'hésitez pas à visiter le musée des studios ghiblis : j'aurais voulu redevenir un enfant rien que pour rentrer dans le chat bus... >-<)

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    2. C'est "prévu", mais en même temps, ça n'arrivera pas avant des décennies (question d'argent, toujours).

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