mardi 10 juillet 2012

Le bois du coucou de Leonard Gribble




Quatrième de couverture : « Quant à vous, Slade, de toute cette affaire, vous ne retirez qu'une belle peur : celle que vous avez éprouvée en voyant ce visage collé à la vitre du pavillon, dans la nuit...
— Mais j'ai beaucoup plus peur encore quand je pense à ce qui se serait produit si, me jetant à sa poursuite, j'étais parvenu à m'assurer de sa personne... »
A qui appartenait ce visage ? pourquoi le mort portait-il un pistolet dans sa poche ? Qui perdit un mouchoir taché de sang ? Qui un pendant d'oreille ? Et pourquoi, certains jours, laissait-on flotter un foulard à certaine porte ? Le lecteur tout comme le commissaire butera sur ces questions qui en appellent tant d'autres dans ce roman passionnant au dénouement inattendu et pourtant logique.
Qui a tué Lavesty ?


Leonard Gribble est un auteur de polar britannique dont j'ignore tout et internet n'est pas très disert non plus à ce sujet (notamment Wiki).

Babelio nous apprend toutefois qu'il est né en 1908 et mort en 1985, a aussi publié sous les noms de Sterry Browning, Leo Grex, Piers Marlowe, Dexter Muir et Bruce Sanders.

Bibliopoche.com nous donne un aperçu de son "existence" éditoriale en France : ses livres ont été publiés principalement entre les années 50 et 70.


Le bois du coucou (the inverted crime) entre ma possession est une édition du Masque, trouvé dans un vieux fond familial.  Le club du masque supporte assez mal le passage du temps soit-dit en passant...

La couverture est une photo d'objets, représentant peut-être des éléments du meurtre en question. Cela donne un petit côté cluedo à la chose.

L'auteur relate l'enquête du commissaire Anthony Slade de Scotland Yard, son héros récurrent, dans le cadre d'une "detective novel" (roman policier) classique, voir traditionnelle  : certains personnages sont caractérisés par leur niveau au bridge, les hommes se retrouvent dans des clubs à discuter d'affaires importantes avec un whisky tout en fumant (nous sommes loin des interdictions actuelles). 
En un sens tous les clichés y passent : le meurtre dans la vieille demeure au moment de la réunion d'invités, la montre cassée qui indique - sans doute - l'heure de la mort du mort; ou est-ce un leurre... 

Que des clichés, même si c'est parfois bon les clichés comme le vieux lit de camp que l'on retrouve chez la grand mère en sachant qu'au réveil un pâté aux prunes d'Angers nous attendra pour le dessert. Mais je m’égare

Quant à l'histoire, le commissaire Slade répond à l'invitation d'une ancienne amitié de travail qui s'inquiète pour son neveu, entiché d'une américaine mariée à Lavesty un rustre peu recommandable...Lavesty, bien sûr, aura une durée de vie similaire à un acteur intérimaire sur la série Star Trek originelle*.

La narration est un peu hachée et nous passons de l'idée d'aller prévenir un meurtre à la scène de l'après décès sans crier gare... L'apparition des personnages et leur présentation manque un peu de fluidité : on perd le fil... L'enquête n'est pas vraiment palpitante malgré le confort moelleux des clichés traditionnels.

Conclusion : Un detective novel pas transcendant, à la limite pour les vacances...

*cad très brève.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire