samedi 14 janvier 2012

La descente

Avec le nouveau libellé "œuvres personnelles", je présenterai quelques écrits "commis" il y a quelques années...N'y voyez aucune prétention, juste un passe temps pour la rédaction de quelques fictions amateurs.
A chaque fois, le premier chapitre sera recopié ici et la suite se trouvera sur le site inlibroveritas.

Je commencerais par : La descente, une  nouvelle relative à une bataille sur une planète perdue entre les représentants de deux puissances que tout oppose: les prétoriens, appelés à défendre le Nouvel Empire par conviction, et les protéens, nés pour servir le Saint Empire.

Chapitre I -Descente (Les prétoriens)

Bande-son: How it ends - Devotchka.

La navette de descente rapide s'enfonçait dans l'atmosphère, hurlant et souffrant de tout son être. Bien plus petite que son équivalent dans l'empire ennemi, elle avait été conçue comme simple et fonctionnelle afin de remplir un besoin immédiat : transporter des troupes le plus rapidement possible à la surface d'une planète.


Andrew savait que dans les opérations spéciales on appelait ce modèle l'obus pour sa capacité à perdre le contrôle de sa trajectoire et s'écraser loin de son objectif. Peu rassurant. Mais Marx était un bon pilote. En un sens, il l'enviait d'être le seul à disposer d'un peu d'espace dans son cockpit alors que les membres de l'unité étaient serrés comme des sardines.


Tout d'un coup une sirène se mit à mugir. "Ce n'est rien les gars, nous perdons juste une partie de notre bouclier thermique. Le reste devrait tenir la descente, fit le pilote en hurlant."


"Devrait ?!"


"Attachez votre ceinture et évitez de dégobiller avec ce que nous allons encaisser les terriens, j'enclenche les rétrofusées"


Alors que la nausée lui venait, Andrew serra son Viper Famas en pensant à Eléonore.



*****

La douce Eléonore. Amis d'enfance, il se souvenait de leur première rencontre dans la maison de son parrain, lequel venait de le recueillir à la mort de ses parents lors du bombardement de Vargas. 15 ans. Il était resté un été, fait de jeux innocents, le temps que son grand père le colonel vienne le chercher - un homme dur qui ne pardonnait rien et ne songeait qu'à une seule forme d'éducation, celle des camps militaires dont il avait eu la charge. Un homme qu'il avait d'abord haï puis respecté pour l'instructeur qu'il était, plein de maximes banales qui confortent dans ces temps là "un homme doit savoir se battre pour ce qu'il estime cher".

La belle Eléonore. Avec le temps de l'adolescence naissaient les jeux interdits. Et son amour pour elle grandissait. Il était troublant de s'en rendre compte au moment de sa révolte contre son grand père, la société... La fuite vers un ailleurs.


Eléonore en colère le jour où il lui avait appris s'être engagé dans les forces spéciales, un peu après l'attentat manqué contre leur empereur. Elle l'avait planté là après l'avoir frappé au visage. Ils n'étaient plus des enfants mais elle ne se comportait pas comme une adulte. Ce qu'il pensait alors. A présent il se posait la question.

 
*****

"L'atterrissage va un peu secouer, mais rien de bien méchant. Attention !" gueula-t-il pour couvrir la voix du vaisseaux - "tir de barrage à trois heures. Manœuvre d'évitement conseillée" -.



La suite ICI.

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