vendredi 28 octobre 2011

Le Vaisseau Elfique de James P. Blaylock

 Mot de l'Editeur = Quelque temps avant Noël, Jonathan Bing. Maître Fromager, entreprend un voyage à Maremme, la ville des elfes, afin d'y échanger ses fameux fromages aux raisins secs contre les traditionnels cadeaux elfiques et autres pains d'épice. Accompagné du professeur Wurzle et de Dooly, petit fils d'un mystérieux grand père héros d'aventures aussi étranges qu'extraordinaires, Jonathan s'embarque sur le fleuve Oriel. Mais il règne sur la vallée de l'Oriel un désordre inhabituel et maléfique, orchestré par le nain Selznak qui exerce un terrible pouvoir sur les animaux comme sur les éléments. Le voyage prend bientôt l'allure d'une bien étrange expédition, émaillée de rencontres inattendues...

Cette chronique pourrait s'appeler "Je ressors de ma cave d'anciens bouquins", elle possède son lot de surprises et de livres ou auteurs oubliés. Tiens, c'est vrai, j'avais lu cela... "Pauvres sens, pauvre mémoire m'a Dieu donné le roi de gloire" dirais-je en soupirant et détournant cet extrait de son sens d'origine.

Il n'empêche que celui là était bien sympa dans mon souvenir. A lire et relire dans les moments de grande déprime, dans les période de dimanche après midi pluvieux où l'idée d'aller à Ikéa pour tuer le temps (à défaut d'autre chose) ou de jouer à un jeu vidéo n'affleure même plus comme une envie un peu forcée.

Le vaisseau Elfique de James P. Blaylock participe d'une  "fantasy mythique"  peut-être "light" (nous dirait peut-être le traqueur) où le vent souffle dans les saules plantés devant les trous des hobbits pendant la jeunesse de Baggins. Si ces références paraissent un peu obscures, il faut se représenter une fantasy charmante qui s'inspire des contes et jolis villages anglais (mais sans mort subite à élucider), ou d'une descente de la Tamise (Jerome K Jerome ? Je ne me souviens plus bien).

Que dire de plus, à part que la traduction en 1997 par Pierre Paul Duranstati me paraît de bonne aloi (sans pour autant connaître la VO de 1982, le style passe très bien en français).

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Vers le milieu de la matinée, alors que piloter tournait de plus en plus à la routine, le professeur et Jonathan sortirent une pipe de leur poche et en bourrèrent le fourneau d'un tabac enfin assez sec pour consentir à brûler. Il sentait un peu l'eau du fleuve, et le fromager admit que l'Oriel avait sur le tabac un effet comparable à celui qu'il avait sur un chapeau - qu'il lui donnait en somme un parfum d'herbe tout à fait romantique et des plus agréables. p150-151 Ed. J'ai Lu SF poche.
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Un livre à conseiller pour les amateurs de tabac littéraire...

Maj/Update = 15/11/2011

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