Quatrième de couverture = Dans un monde futuriste où les robots vivent comme des humains, des crimes mystérieux se succèdent. Des robots et des chercheurs renommés sont assassinés dans des circonstances très étranges. Toutes les victimes sont retrouvées avec un ornement en forme de cornes sur leur tête. Gesicht, un inspecteur robot, est chargé de l'affaire. Il découvre que les victimes sont des vétérans du dernier conflit d'Asie centrale, et que les robots visés sont les sept robots les plus puissants de la planète, dont il fait lui-même partie ! L'inspecteur Gesicht part alors à la rencontre des personnes et robots menacés pour tenter de les protéger du danger.
Contrairement à ce que pourrait suggérer le titre de ce blog je lis assez peu de mangas (1). Cependant la lecture du tome 1 de Pluto, série SF, est une vrai bonne surprise.
Le premier volume, découpé en épisodes (structure classique du manga) apporte par petites touches des informations sur l'univers de l'œuvre et sur l'intrigue. Le dessin est au service du texte, mais les scènes ne sont pas toujours très claires (2).
Le héros, Gesicht, est un enquêteur chargé de découvrir l'auteur d'un meurtre sur un robot et un humain : dans ce futur relativement proche, les robots dotés d'intelligences artificielles sont émancipés et soumis à une interdiction de faire du mal aux humains, à l'instar des lois de la robotique d'Isaac Asimov. Les modèles les plus perfectionnés, dont Gesicht fait partie, ressemblent à s'y méprendre aux humains.
Ces robots sont sujets aux émotions et peuvent pour certains faire des rêves. Ils ont une famille et/ou des projets, tel le robot North 2, ancienne machine de guerre qui voudrait devenir musicien.
Sur les lieux des crimes, aucun indice ne mène à l'auteur. Un humain ? Pourtant il faudrait une force surhumaine. Un robot ? Pourtant les robots sont soumis à l'interdiction de faire du mal. Les recherches de Gesischt vont l'amener à rendre une visite à un robot en prison, connu pour être le seul meurtrier d'un humain... Le mystère s'épaissit.
L'œuvre en question ici, basée sur un personnage de la série Astro d'Osamu Tezu, interroge au final sur la notion d'humanité (à partir de quand et sur quels critères une intelligence devient autonome et sujet de droit) et de respect des différences.
Cette tendance représente un peu l'image que porte le robot dans la fiction japonaise, bien différente de celle de la littérature occidentale, très souvent marquée par la notion du péché de l'homme qui se prend pour un dieu créateur (la créature se rebellera souvent contre son maître (l'île du docteur moreau ou le Docteur Frankenstein...)
Cette tendance représente un peu l'image que porte le robot dans la fiction japonaise, bien différente de celle de la littérature occidentale, très souvent marquée par la notion du péché de l'homme qui se prend pour un dieu créateur (la créature se rebellera souvent contre son maître (l'île du docteur moreau ou le Docteur Frankenstein...)
Au final, une excellente rencontre à conseiller...
(1) principalement des "yonkoma" (c'est à dire des "strip" issus des journaux à l'instar de Mafalda, Snoopy, Garfield...) relatant le quotidien de la vie japonaise : sazae san, crayon shinchan, atashinchi, peesuke...
(2) je pense à la discussion entre le héros et un gardien de prison à propos de la difficulté à distinguer les robots des humains.
(2) je pense à la discussion entre le héros et un gardien de prison à propos de la difficulté à distinguer les robots des humains.
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