Quatrième de couverture = Bienvenue au XXIe siècle. Le réchauffement climatique est irréversible.
Après diverses catastrophes, un libéralisme effréné règne sur notre planète et les grandes compagnies détiennent désormais le pouvoir. Dans un tel environnement, un homme averti peut très bien tirer son épingle du jeu. Un homme comme Greg Mandel, ancien soldat d’élite de la brigade Mindstar et doté d’un implant biotechnologique qui fait de son intuition une arme redoutable. Pendant que les cartels se disputent sans merci une nouvelle source d’énergie révolutionnaire, la tension atteint son paroxysme… et Greg Mandel va affronter l’épreuve ultime.
Après diverses catastrophes, un libéralisme effréné règne sur notre planète et les grandes compagnies détiennent désormais le pouvoir. Dans un tel environnement, un homme averti peut très bien tirer son épingle du jeu. Un homme comme Greg Mandel, ancien soldat d’élite de la brigade Mindstar et doté d’un implant biotechnologique qui fait de son intuition une arme redoutable. Pendant que les cartels se disputent sans merci une nouvelle source d’énergie révolutionnaire, la tension atteint son paroxysme… et Greg Mandel va affronter l’épreuve ultime.
Mindstar est le premier roman de Hamilton, paru en 1993 en Angleterre mais traduit en français en 2010, sans doute après le succès de titres tel que la série l'étoile de Pandore. Il fait partie d'une trilogie se déroulant dans un univers cyberpunk, sous-genre romanesque de la SF né pendant les années 80.
Sur le cyberpunk :
Les romans issus de ce courant décrivent un futur proche caractérisé par une crise des valeurs :
- Sociétés désorganisées (disparition ou affaiblissement de l'Etat);
- Questionnement sur l'identité de l'Homme tandis qu'il utilise de plus en plus la technologie pour dépasser ses limites (implants biologiques ou techniques...).
Les univers cyberpunk présentés sont ainsi dystopique, mais cette caractéristique fonctionne plutôt comme un décor qu'un but en soi : le propos tient plutôt du roman noir policier pour l'intrigue.
En un sens, la traduction du roman arrive bien tard, le cyberkpunk n'existant plus en tant que tel, même si ses composantes ont été intégrées dans le courant principal de la SF depuis. L'impact aurait donc été bien plus grand pour le lecteur à l'époque de sa parution britannique que 17 ans plus tard.
Aujourd'hui certaines références de marques, "autrefois à la pointe", feront sourire les trentenaire et plus : des terminaux "Olivetti" ou "Commodore", des projecteurs "Amstrad" et quelques "crays" qui se baladent...
Toutefois ne boudons pas notre plaisir : la lecture de Mindstar opère un retour dans le temps agréable pour une histoire classique et efficace : on y retrouve d'une part tous les ingrédients nécessaires au genre cyberpunk de l'époque (désorganisation sociétale et pouvoir des sociétés privées, implants, IA - d'une certaine façon -) et d'autre part une intrigue et action nerveuse et bien menée (privé chargé par une "corpo" d'enquêter sur certains problèmes, épaulé par un réseau de contacts...).
Tout au plus pourrions nous émettre une réserve quand au background du roman un peu simpliste : le grand méchant socialisme profita du chaos apporté par le réchauffement climatique pour prendre le contrôle du pays et amener à sa tête un nouveau camarade Cromwell. L'histoire prend place à la suite de la restauration de la royauté britannique et l'arrivée au pouvoir d'un gouvernement plus traditionnel. Les références un peu démonstratives aux bienfaits du libéralisme, il est vrai à la suite des dégâts d'une économie "soviétisée", restent appuyées et irritantes (1).
En conclusion, une lecture à conseiller pour les amateurs d'un roman classique de la bonne époque du cyberpunk.
(1) pour un lecteur relativement a-politisé tel que moi.
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