myowntoshokan
mardi 14 octobre 2025
Un temps pour vivre, un temps pour mourir de Hou Hsiao-Hsien (1985)
lundi 13 octobre 2025
Judex et les yeux sans visage réalisés par franju
Dans des éditions riches en bonus, Criterion nous propose le film judex (1963) et le film les yeux sans visage (1960), deux réalisations de Georges franju qui ont pour point commun, une esthétique très élégante en noir et blanc.
Judex se présente comme l'histoire d'un justicier masqué punissant un banquier coupable de nombreux forfaits. La première partie recèle ses mystères et reste envoûtante et symbolique (l'apparition masquée de judex sous la musique de Maurice Jarre) tandis que la deuxième partie du film avec ses péripéties parfois très feuilletonesques sont en deçà.
C'est que le réalisateur aurait préféré réaliser Fantômas plutôt que judex. Il s'intéresse ainsi moins au héros qu'au détective (Jacques Jouanneau aka Cocantin), au petit débrouillard ou à l'antagoniste (Francine Bergé aka Diana Monty), une femme décidée au caractère bien trempé. Cela se comprend également par le choix de l'acteur Channing Pollock, un prestidigitateur américain qui avait peu joué la comédie et ne savait pas parler français. C'est ainsi que Judex dévoilé devient le ventre mou de la distribution...
Les yeux sans visage est un film fantastique avec un petit fond d'anticipation ou fantastique horrifique (les greffes), dans l'horreur de la situation m'a fortement impressionné. Parfaitement réalisé, ce film reste sans doute le chef-d'œuvre du réalisateur avec sa distribution sans faute dont un Pierre Brasseur impérial et une Edith Scob éthérée derrière son masque.
Pour qui ? Pour ceux qui voudrait découvrir un autre cinéma français que la sempiternelle nouvelle vague des années 60.
samedi 23 août 2025
Confusion chez Confucius réalisé par Edward Yang (1994)
Confusion chez Confucius partage avec Majhong, sorti deux ans plus tard, de nombreux points communs. Il présente ainsi une analyse d'une société taïwanaise en mutation, en perte de repères, après le développement d'une économie d'abondance.
vendredi 15 août 2025
Mahjong réalisé par Edward Yang (1996)
Dans le cadre de la restauration de films d'Edward Yang, je suis allé voir Mahjong, un film inédit du réalisateur en France avec une curiosité au casting, la présence de Virginie Ledoyen.
De Taïwan, le réalisateur Edward Yang a surtout filmé la ville et la complexité de sa société, à contrario de Hou Hsia Hsien qui abordait aussi la campagne. La (re)découverte de ses œuvres à au moment de la restauration proposée par Carlotta en France, est l'occasion d'en savoir plus.
Venue à Taipei pour rejoindre un ex-amant anglais qui l'a laissé tomber, Marthe se retrouve à faire la connaissance d'un gang de jeunes dont l'activité principale est notamment d'escroquer un petit monde qui mélange expatriés et bourgeoisie taïwanaise.
Déroulant des combinaisons d'intrigues à l'image de parties de Mahjong, les fils de l'intrigue
Le mot d'ordre semble ici d'essayer de manipuler autrui qui ne sait pas ce qu'il désire. Serait-ce une métaphore politique de la société d'alors?
Ine-fine, tout le monde ou presque excroque, tout le monde, des quiproquos sont générés, mais quelques lueurs de gentillesse et d'espoir nous sont laissés à la fin du film dont le ton est plutôt noir malgré des moments de burlesque dans des situations tragiques. Un film intéressant mais qui ne dépasse pas yiyi.
Quand à la prestation de Virginie Ledoyen : une belle carte postale mais dont le texte n'apparaît pas très convaincant.




