samedi 6 août 2022

Ebirah VS Godzilla réalisé par Jun Fukuda (1966)


Ebirah VS Godzilla

 (akaゴジラ・エビラ・モスラ 南海の大決闘, Gojira, Ebirā, Mosura: Nankai no daiketto  aka Ebirah, Godzilla et Mothra : duel dans les mers du Sud)

Junu Fukuda signe sa première incursion en tant que réalisateur dans l'univers de Godzilla en 1966 avec Ebirah contre Godzilla.

synopsis (inspiré de wiki) :  Prêt à tout pour retrouver son frère, Yata, disparu en mer, Ryota vole un yacht et embarque avec Ichino, un ami... Dans lequel ils vont découvrir un homme qui se cache, un certain Yoshimura, en délicatesse avec la loi. Arrivé près de l’île de Letchi dans les mers du sud, le bateau est attaqué par un crustacé géant, Ebirah (première apparition de ce kaïju). Ils se retrouvent donc coincés sur cette île, gouvernée par l'organisation secrète du Bamboo rouge qui exploite des iliens originaires de l'île de Mothra (Infant Island). Le groupe rencontre bientôt une habitante de Infant Island et se reposent dans une grotte. Celle-ci leur apprend que Mothra peut venir les aider. Mais Mothra ne pourra pas combattre Ebirah et secourir les prisonniers. Ils décident alors de tenter de réveiller Godzilla, bloqué par des rochers. Ils espèrent qu’il pourra battre Ebirah.
 

L'histoire mélange un peu les romans d'aventures adolescents,  à la club des cinq, avec un côté James bondien quant on regarde la base secrète de l'armée du Bambou rouge.. 
L'orientation vers un public cible de plus en plus jeune se manifeste dans l'ambition revue à la baisse des effets spéciaux, la tonalité de l'histoire adolescente (avec une amourette entre l'un des jeunes héros et l'ilienne en prime), l'humanisation du grand kaïju et la façon dont on le met en scène (avec le dodge ball entre lui et Ebirah...) etc...


Si certains combats sont statiques on verra ensuite godzilla jouer le badass et arracher des pinces de la grande crevette (ebi signifiant crevette en japonais) pour notre plaisir.
 
Tusuburaya est toutefois toujours à la production des effets spéciaux. Ainsi quelques transitions et superpositions, juxtapositions d'objets de différentes échelles sont souvent réussies.
Je pense particulièrement à un plan deux des héros se retrouvent sur une embarcation dans une tempête et aperçoivent au loin Ebirah.
Par contre le côté jouet de certains décors est plus affirmé (le ballon d'observation, par exemple) et les filins s'aperçoivent (comme ceux qui soutiennent un rocher expulsé).
 

 
Le travail sur la couleur du décors, les vêtements des protagonistes reste toutefois bien présent

Au casting, nous retrouvons des acteurs et actrices habitués du genre : les Peanuts dans le rôle des Shobijin de l'ïle de Mothra, Takarada Akira, dans le rôle du voleur Yoshimura (rôle du Lieutenant Ogata dans le premier Godzilla), et Hirata Akihiko, en méchant capitaine Yamato (rôle du scientifique inventeur de l'oxygen destroyer dans le premier opus), Kumi Mizuno dans le rôle de l'ilienne (inoubliable interprète de miss Namikawa dans Invasion planète X)..

En conclusion, Ebirah - s'il reste plaisant - est sans doute un des plus faibles opus de la série des Godzillas de l'ère showa.

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Blu-ray tiré du coffret de l'éditeur américain "The Criterion Collection" : 
"Godzilla : The showa Era Films, 1954-197

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