Début de synopsis (source Allocine) : Irena Dubrovna, une styliste serbe, est persuadée d'être la descendante d'un clan de personnes pouvant prendre l'apparence d'une panthère. Malgré ses dires, l'ingénieur naval, Oliver Reed l'épouse mais Irena refuse de consommer le mariage de peur que ses fortes émotions influent sur la malédiction...
myowntoshokan
jeudi 3 décembre 2020
La féline (1942) réalisé par Jacques Tourneur
dimanche 8 novembre 2020
Réminiscences d'autrefois : le jeu de rôle et les cartes ou dessins de l'adolescence
A- L'archipel du collège :
Version finale :
B- L'île du grand coureur
version intermédiaire :
Version finale :
Notes de contexte :
Vaudou (1943) réalisé par Jacques Tourneur
Profitant de quelques jours dorés avant la nouvelle parenthèse amorcée par le couvre-feu, nous avions repris nos séances de cinéphilie, lesquelles ont l'objectif de découvrir ou redécouvrir des films considérés comme "classiques" dans leur catégorie.
Vaudou ("I walked with a zombie") est un film réalisé par Jacques Tourneur pour la fameuse société de production RKO Radio Pictures, celle de King Kong entre autres, pour le genre qui nous intéresse.
Jacques Tourneur, réalisateur français qui fit la majorité de sa carrière aux Etats-Unis est connu pour avoir excellé dans le genre fantastique (sans se limiter à lui) en instaurant dans ses films une atmosphère dans la suggestion et le non-dit pour susciter l'angoisse. Il jouera ainsi avec la lumière, les ombres, les reflets, l'instabilité de son environnement.
Début du synopsis (sur wiki) : Une île proche d'Haïti. Une infirmière, Betsy Connell, est engagée pour s'occuper de Jessica, la femme de Paul Holland. Elle en arrive à bientôt penser que Jessica a été envoûtée par des rites vaudous (...)
S'agissant d'une première rencontre avec l'œuvre de Jacques Tourneur, je ne savais pas trop à quoi m'attendre mais le voyage fut bien plaisant et la réalisation assez classieuse : une atmosphère installée avec les jeu des lumières et ombres portées sur le décor, les paysages et les personnages amenant une certaine rupture avec le réel, un léger malaise s'accentuant selon les scènes.
Les personnages sont moins fouillés que pour d'autres films comme la féline : décrits plutôt comme des archétypes dans une limite de temps et de lieux, ils tiennent un peu de personnages de théâtre, mais ce n'est pas gênant car le trouble apporté par le décors, l'atmosphère, les événements et petites péripéties issues des personnages secondaires, les met en relief.
Et cette "application" me semble bien aller, d'une part avec un format assez court de 68 minutes, qui se sert de l'ellipse (et permet d'éviter de s'empêtrer dans des longueurs et/ou un pathos insupportables...) avec l'incertitude que fait porter l'histoire sur la substance du réel : les faits donnés peuvent ils trouver une raison dans la logique et la science ou se rattacher à l'inexplicable - le vaudou - ?
Si je n'apprécie pas toujours le cinéma qui fait porter une zone d'incertitude trop importante sur les épaules d'un personnage (où son entourage vient à envisager qu'il bascule dans la folie plutôt que d'avoir soulevé le voile d'une étrange vérité) , source d'inconfort chez moi, je dois reconnaître avoir adoré le postulat de ce film où tous les personnages sont amenés à douter à un moment ou un autre et basculer d'une explication à une autre.
Le scénario est bien amené pour l'époque et la mise en place des péripéties par quelques éléments de mise en scène aussi : des discussions des servantes à la naissance d'un bébé à la chanson interprétée par le chanteur de calypso, qui relate un peu la chute de la famille Holland, m'évoquant peut-être arbitrairement la chute de la maison Usher .
En conclusion, un excellent film qui plaira aux cinéphiles de genres , mais pas que....
samedi 17 octobre 2020
Florence Magnin au Fleuve noir
Retrouvés dans mon ancienne bibliothèque. Je ne sais pas où se trouvent les tomes manquants.
Le 9e cercle était une série de science-fantasy avec une tonalité de sword & sorcery, assez originale pour que le fleuve noir, ancienne collection qui fit les beaux jours du "roman de gare" des littératures de l'imaginaire, lui offre un certain espace.
Cette série bénéficiera ensuite d'une réédition.
La rédecouverte de ces tomes m'a rappelé qu'autrefois une illustratrice que j'adore, Florence Magnin, avait travaillé aussi pour cette collection. Je me rappelle d'une couverture de Julia Verlanger d'ailleurs.
Et bientôt, l'artbook de Florence Magnin, lancé en financement participatif par Nestivequen, sera l'occasion de (re) découvrir son travail.