lundi 24 mai 2021

brève de séances - réouverture des cinémas - le retour


Ongaku - notre rock d'Iwaisawa Kenji (2019 au JP... maintenant 2021 en FR): 

Synopsis : Une bande de lycéens marginaux menée par Kenji décide de créer un groupe de musique, sans savoir jouer. Le groupe Kobujutsu est né.

Avec un style simple, atypique et un montage habile, ce dessin animé est une déclaration d'amour au folk et au rock d'une certaine période du Japon (fin showa et début heisei - 80-90), où un lycéen assez taiseux et bagarreur, décide sur un coup de tête d'embarquer sa bande dans la création d'un groupe de rock. On rit beaucoup avec les dialogues en japonais (peut-être faut il une certaine connaissance de la langue nippone pour en avoir tout le sel), lesquels possèdent un sens de l'absurde. On sourit aux clins d'œil, dont celui à Abbey road. Un très bon moment à passer avec une œuvre où souffle un esprit de liberté.


Le dernier voyage de Romain Quirot (2020 en festival... maintenant 2021) : 

Début de synopsis : Dans un futur proche, une étrange lune rouge est surexploitée pour son énergie. Alors que sa trajectoire change et qu'elle fonce droit vers la Terre, Paul W.R., seul astronaute capable de la détruire, refuse d'accepter cette mission et se cache des autorités.

Ce premier film de Romain Quirot nous propose une oeuvre de SF rétrofuturiste fortement inspirée de  la BD française des années 80 (L'incal, Valérian, Moebius, etc). Il en ressort un résultat inégal : 

Ainsi une œuvre intéressante par son esthétisme, ses images, sa photographie et effets spéciaux ; frappante par sa bande son (également rétro) collant parfois à un vidéo clip hommage à ces années 80 ; surprenante avec un bon casting d'acteurs et actrices (notamment la jeune Lya Oussadit-Lessert)...

Mais aussi une œuvre qui pèche par une histoire et un rythme décevant  : après un début prenant, l'histoire se perd en envoyant le héros dans une "boucle initiatique" pour revenir sur place et repartir. De nombreux personnages apparaissent sans être totalement démarqués.

Au final une expérience originale pour son esthétisme, qui vaut la peine de se faire au cinéma et l'espoir de voir un jour d'autres projets de SF à french touch...

(Mais pourquoi la fin m'évoque I'm Aquarius de Metronomy....)

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