En bref : avec un scénario simple, versant parfois à l'économie et facilité toutefois (indices pour le spectateur : le trackeur ou des ellipses en fin du dernier épisode), et circoncis aux événements post- prélogie, c'est à dire à l'issue de la chute de la République de Star wars, l'empire du mal Mickey nous propose pour une fois une série ramassée en 6 épisodes joliment réalisée par Déborah Chow, sans doute une des réalisatrices les plus compétentes de l'écurie actuelle. Le montage est agréable, les décors de planètes variés et intéressants.
La série est portée par le talent d'Ewan Mac Grégor qui réussit à insuffler de la vie à un ancien jedi désormais tourmenté et en perte de repères, si ce n'est de raison de vivre : son ordre est détruit, les jedis restants traqués et assassinés, l'oncle Owen qui veille sur Luke ne souhaite pas le voir s'approcher de lui. Un message du sénateur Organa va pourtant le pousser à reprendre un moment ses aventures hors de Tatouine. Poids de la culpabilité, possibilité de rédemption, voilà ce que nous offre l'acteur dans une série bien meilleur que ce que l'on a pu voir jusqu'à présent. Pour moi une excellente surprise, qui met en lumière la pression croissante de l'empire et les germes de la rébellion bien mieux que la chiure postlogie.
Le petit moment qui m'a rappelé mon enfance ? Le vol des airspeeders providentiels... mais chut ! A vous de vous faire votre avis.
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