Equalizer I et II sont des actionners bad-ass où Denzel Washington joue le rôle d'un ancien agent des opérations spéciales américaines. Inspirés d'une série Equalizer des années 80, il reprend le principe d'un homme soucieux de rétablir un "Equilibre" dans le monde qui l'entoure face aux bad guys du coin, au besoin en les poutrant méchamment après leur avoir fait la leçon. Un bad-ass moraliste en quelque sorte.
Equalizer I, est sans doute surprenant dans sa forme : nous assistons d'abord à la présentation de Robert Mc Call, un veuf d'un certain âge, homme solitaire, pétri de bienveillance pour son entourage, support de certains en attente d'espérances. Pendant une demi heure, la réalisation se fait contemplative et ma foi, assez belle, avec des éventuels clins d'oeils à Hopper.... La réalisation nous retourne ensuite pour présenter une sorte de super tacticien de l'action, capable chrono en main de calculer comment il va mettre à terre un gang de mafieux russes avec le mobilier. Basculant dans le jouissif et le plaisir régressif nerveux, l'oeuvre nous emmène vers un affrontement avec un méchant psychopathe de la mafia... Le gros défaut du film sera certainement d'avoir survendu ce méchant, pour nous donner un pétard mouillé au lieu d'un feu d'artifice final. Globalement un assez bon film d'action perdant des points au finish.
Equalizer II reprend peu ou prou la même recette pour mettre ce sacré Mc Call rapidement au travail de poutrage (finie la contemplation de 30 mn), face à son passé et devant des choix quand même plus immoraux (la vengeance doit s'exercer, même si en face l'entourage des bad guys vont en souffrir...). Le final est plus réussi. Globalement plus égal, le film est moins bon et caricature un peu sa propre recette. L'amateur d'actionner passera toutefois un bon moment.
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