vendredi 3 septembre 2021

Brève chronique de visions anciennes : un peu, beaucoup, aveuglement (2015) réalisé par Clovis Cornillac

Brève chronique d'une ancienne vision : la comédie romantique post-confinement.



La bonne comédie romantique est  sans doute un art culinaire difficile empruntant un chemin étroit constitué de dosages entre quelques originalités, des situations peu courantes aux quelles on a envie de croire, de beaux rôles, qu'ils soient de second ou premier choix, un assaisonnement de sentiments qui ne poussera pas violemment le spectateur vers la surcharge pondérale de pathos à la crème... Et d'autres ingrédients encore.

Un peu beaucoup aveuglément, sans atteindre la perfection d'un repas trois étoiles est une bonne surprise de la comédie romantique française alliant un misanthrope en la personne d'un Clovis Cornillac et Mélanie Bernier une jeune musicienne en quête d'émancipation, qui se rencontrent (sans se voir) par l'intermédiaire d'un mur mitoyen improbable entre deux immeubles différents. Le réalisateur nous offre alors une comédie romantique qui ne manque pas de sel, alliant cohabitation de voisinage et sentiments entre "machin" et "machine".

(L'île de francien qui aura connu la difficulté de la recherche d'appartement à Paris ou petite couronne, regardera peut être cela avec une certaine acidité, la suspension d'incrédulité levée, mais ne boudons pas notre plaisir...)

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