vendredi 2 mai 2014

Elantris de Brandon Sanderson


Quatrième de couverture : Il y a dix ans, la sublime cité d’Elantris, capitale de l’Arélon, a été frappée de malédiction. Ses portes sont désormais closes et nul ne sait ce qui se passe derrière ses murailles. Kae est devenue la première ville de l’Arélon. Quand la princesse Sarène y arrive pour épouser Raoden, l’héritier de la couronne, on lui apprend qu’il vient de mourir. Veuve d’un homme qu’elle n’a jamais vu, Sarène choisit pourtant de rester à la cour, et tente de percer le mystère d’Elantris… Elantris est le premier roman publié de l’auteur du cycle des Fils-des-Brumes, Brandon Sanderson, également choisi pour terminer le cycle de la Roue du temps après le décès prématuré de l’écrivain Robert Jordan.

Elantris est un "one shot" en fantasy ce qui ravira certains ou en décevra d'autres. Il est vrai que le monde dépeint est plein de promesses et de choses ou lieux non encore explorés, mais la carte n'est pas le territoire et il est parfois bien de rester sur une oeuvre qui se suffit à elle-même.

Elantris est ma première incursion chez Brandon Sanderson, l'auteur qui a été choisi pour achever la roue du temps, et le voyage fut agréable : Sanderson nous livre une histoire inventive avec la chute d'une ville magique et utopique, autrefois composée de "demi-dieux", et la malédiction frappée de ses habitants, la recherche d'un salut, les menaces sur un pays que font peser une théocratie hégémoniste, etc...

Tout au plus un soupçon de déception sur l'origine du mal qui a frappé les élantriens, et certains lecteurs lui trouveront quelques lenteurs,  mais c'est quand même relatif et donc fort acceptable.

Ce qui est le point fort du roman, ce sont des personnages denses, à la psychologie fouillée, des personnages au final auxquels l'on croit vraiment, ce qui est fort agréable dans un genre qui réduit souvent les protagonistes de l'histoire à de simples archétypes (ce qui participe d'un autre charme, j'en conviens)...

Elantris ? Un roman à découvrir...

PS : privilégiez la version qui n'a pas été éditée en deux volumes en France. 


L'avis de : Gromovar;

2 commentaires:

  1. Il faudrait que je retente Sanderson qui m'avait captivé avec le premier tome de la trilogie "Fils des Brumes", mais ça s'est un peu (beaucoup) gâté dans le deuxième, avant de légèrement redressé la barre dans le troisième.
    Au final je garde le souvenir d'un très bon premier tome, mais le reste...

    C'est surtout cette romance guimauve cul-cul la praline qui a du mal à passer...

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  2. Il y a un seul personnage féminin d'importance (du point de vue de l'intrigue et du caractère bien fouillé). Pour certaines raisons, on ne fait pas trop mention de 'l'éventuelle romance" entre elle et... une autre personne. Sinon, pas d'autres romances en vue dans l’œuvre.

    Il y a certainement quelques longueurs, mais rien de bien méchant.

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